Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Fenrir, Martial Baaltrap
Le groupe a été convoqué au centre de tri postal de la banlieue parisienne, dirigé par Mr Fabien, Démon de Baalberith de Grade 2, ainsi que son assistant, Gilbert, un black Démon de Morax de Grade 1, qui est aussi le chef syndicaliste CGT du centre de tri et enfin la secrétaire, Aurélie, un Démon de Baalberith de Grade 0.
L’Opération Tarte Tatin portait sur « l’œuvre » de Hakim Iznet, Démon de Morax de Grade 1. Cette œuvre s’intitulait Chaude Lapine et était le centre d’un procès de par son penchant pédophile prononcé. Les objectifs de cette mission étaient d’attirer au maximum l’attention publique sur le procès, et bien sur de faire gagner Hakim.
Le groupe s’est renseigné sur la juge, Julie Destivel afin de l’influencer, mais cette piste a été abandonnée, trop à double tranchant pour le procès.
Le groupe a rencontré Bernadette Longe, directrice des Editions du Fruit Défendu qui ont publié le livre. Elle nous a fourni des informations sur les parties civiles : la SPA (Brigitte Bardot), Chrétien Média et Familles de France (René André) et leur avocat, Maître Le Bourg, ainsi que l’avocat de la défense, Maître Dormois.
Après investigation, le groupe a ressorti les éléments suivants :
- Maître Le Bourg : Droite à fond, il veut aller dans la politique comme son père (député UMP du Loi et Cher) pour lequel il aurait falsifié des documents.
- Maître Dormois : marié à la directrice de publication de Elle.
Une partie du groupe est allé au domicile de Brigitte Bardot, l’a assommée (Baiser Vampirique power ^^) puis a mis en scène ses animaux avec des godes et autres gadgets. Un coup de téléphone aux médias a suffit pour porter le discrédit sur la SPA.
L’autre partie s’est introduite dans le domicile de René André (malgré les echecs d'ouverture d'Edgar) et y a dissimulé des DVD pédophiles. Fenrir lui a donné l’ordre de se suicider, mais cela tombe juste après le procès … pas de bol !
Ensuite, nous avons enfin pu joindre Hakim et l’avons retrouvé dans la boîte La Boule avec ses amis : Harald, un peintre inconnu, Joachim, un journaliste people de VSD et Yolande, un top model sans agence (qu'Andras est pas arrivé à se taper, d'ailleurs).
Le groupe a fait une tentative de chantage sur Maître Le Bourg sans succès, puis est allé au domicile de Maître Dormois pour lui demander d’arriver à repousser le procès (afin que le suicide arrive le matin du procès ^^). En même temps, le groupe en a profité pour discuter avec sa femme et la convaincre de faire un article sur la violation de la liberté d’opinion.
Le matin du procès, le groupe aidé par Gilbert a organisé une manifestation «CGT» devant l’entrée du tribunal. Les pancartes ont été modifiées au dernier moment pour défendre la liberté d’opinion. Dès le début du procès, Maître Dormois a réussi à repousser le procès pour quelques erreurs de procédure.
La nuit suivante, René André s’est donné la mort suivant l’ordre de Fenrir. Le groupe s’est rapidement introduit chez lui, a mis le DVD sur la TV avant de partir … et de convoquer l’ensemble de la presse !
C’en fut trop pour la défense qui perdait coup sur coup les figures emblématiques de deux de ses trois membres de la partie civile. Hakim a été relaxé.
En quittant le tribunal par-derrière, le groupe s’est fait attaquer par une meute de rats.
Enfin, voulant fêter cette victoire avec Hakim, le groupe s'est rendu compte qu'il avait disparu. Très rapidement, le groupe a découvert que Yolande était un Démon d'Andréalphus qui avait utilisé son pouvoir spécial (orgasme mortel) sur Hakim.
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Fenrir, Martial Baaltrap
L'administration n'a pas encore donné suite au rapport concernant Yolande.
En attendant, M. Fabien est ravi que sa cellule jusqu'ici endormie retrouve un niveau d'activité soutenu. Plusieurs dossiers sont confiés à l'équipe.
Pour la première affaire M. Fabien nous envoie auprès d'une de ses vieilles connaissances. Conrad SECHEPINE est un vieux gradé de Kobal mis sur la touche. Il loge non loin de la place d'Italie. Dès le premier contact le ton est donné. C'est un vieux fou complètement paranoïaque et très sale sur lui-même (que nous qualifierons de "paranocrade" pour faire simple). Son appartement est un cloaque absolu. Mis à part des immondices, la seule autre chose que l'on peut y trouver est du matériel d'espionnage (lunette d'observation, matériel d'écoute…)
Première tâche : rangement, nettoyage, courses…
Conrad nous parle alors du boucher de son quartier : Benjamin SACHS. Selon Conrad ce dernier ne serait rien de moins qu'un chef Viking. Pour preuve : son établissement propose de la viande d'élan (!). Après une rapide enquête, le renseignement s'avère minable.
Point suivant sur la liste : trois Roumaines qui mendient dans le quartier. Il s'agirait en fait d'un ange de Dominique et de deux soldats de Dieu sous couverture. Evidemment ce ne sont que de vulgaires humaines. On se débarrasse des cadavres vite fait bien fait.
Maintenant Conrad nous envoie enquêter sur le voisin du-dessus. Gabriel LEMINOR serait un ange de Laurent. Encore une lubie de ce vieux fou ? Surprise, une conversation en arabe se fait entendre à travers la porte. Andras s'introduit en corps gazeux pour espionner. Personne. Plus de bruit. Etrange… Enfin quelque-chose de concret ? On trouve du matériel pour faux papiers. Sur l'ordinateur, la SNCF, mappy, des sites pronant le Jihad…
Fin du dossier. Retour à la Poste pour débriefing. M. Fabien est très intrigué par la dernière histoire. Il le signalera à l'administration et demandera qu'une enquête soit menée. Mais le travail continue…
- Dossier Jean-Daniel PONIATOWSKY
Jean-Daniel PONIATOWSKY est un grade 2 de Scox qui bénéficie d'une couverture de célébrité très médiatisée ainsi que d'une famille. Petit inconvénient, cette situation est trop contraignante et l'empêche de "travailler" correctement. Décision est alors prise de liquider sa famille afin de lui rendre une marge de manoeuvre. Bien sûr personne ne doit pouvoir soupçonner Jean-Daniel. Aussi un scénario simple est inventé. Pendant que ce dernier sera en déplacement, son domicile sera cambriolé. Cambriolage qui bien évidemment "dérapera" bien malencontreusement…
Le début commence pourtant avec une certaine finesse : intrusion discrète, effraction du coffre-fort, effet de surprise…. et puis finira en lancer de gamins contre les murs. Comme les tas de chair sanguinolents dans les escaliers ne font décidément pas très "propre", une bonne explosion de gaz nettoiera le tout.
- "Vous y êtes peut-être allés un peu fort les gars…
- Ah ?…."
DE PROFUNDIS est un grade 3 de Gaziel vivant terrer dans les profondeurs de Paris. Sa tâche est de contrôler les séismes de la région. Depuis 1886 il mène une existence d'ermite, avec ses zombies pour seule compagnie. Son ravitaillement est assuré par la cellulle de M. Fabien. C'est Gilbert qui supervise cette mission. Périodiquement il organise des expédition aux allures de "Voyage au centre de la Terre". Si au début il suffit de marcher dans les sous-sols de Paris, la fin se termine à coup de piolets, en passant par la case "faune" locale (anaconda géant et autres "oubliés" de la chasse d'eau…)
DE PROFUNDIS vit dans une autre époque (les nouvelles sont rares). Mais lui et ses zombies (beaucoup plus intelligents que la moyenne) sont vite devenus de bons camarades. DE PROFUNDIS ne sortira jamais de son antre mais il a des relations et est prêt à nous aider à l'occasion. Pour le contacter, il suffit de laisser un message "Pour Titi" dans une "boîte aux lettres" (un crâne) dans une gallerie de Denfert-Rochereau.
- "He les gars ! Et qu'est-ce qu'elle devient Edith Piaf ?
- Euh… Ben… Maintenant c'est la Star Academy…"
Un étrange message est parvenu jusqu'au centre de tri. Il émanerait d'un certain Hétérodosk, serviteur de Malphas. Lui et trois autres (dont deux "ailés") seraient prisonniers d'un sorcier. Le message dâte de quelques jours à peine et mentionne "Dunkerque". Le groupe est envoyé sur place pour enquêter.
Grâce à sa situation de commissaire, Edgar prend des renseignements auprès des policiers dunkerquois. Ceux-ci nous rapportent trois faits.
- un cambriolage à l'usine sidérurgique SOLAC. Pourtant rien ne semble avoir été dérobé ;
- un cargo lituanien immobilisé à 200 mètres du rivage. L'armateur ne paie plus et laisse les choses pourrir doucement ;
- dans le quartier du port, une dame agée signale un pyromane qui fait la chasse aux animaux de compagnie.
La mamie ne nous apprend pas grand chose. Pour la perte de temps, elle finira sous les crocs d'Andras. A l'usine SOLAC, choux blancs aussi.
Reste le cargo. En pleine nuit et par mauvais temps, le groupe aborde le navire sur un zodiac volé. Des sentinelles armées patrouillent sur le pont. Etrange… Fusillade générale. Tout d'un coup, des zombies armés de hachoirs nous tombent dessus. Le sorcier ne doit plus être loin. Les Kevlars font merveilles. Un coup de hache par-ci… Une détonation sonique par là… Une pincée d'invisibilité et des morsures goulues. La recette d'un franc succès ! L'invisibilité d'Edgar permet de tendre de sympathiques embuscades.
Dans les cales du navire, ce n'est pas un sorcier que l'on découvre, mais quatre. Il y a "Saroumane", le "Ricaneur", la "Bourgeoise anglaise" et la "Rousse"… Les quatres prisonniers sont là aussi, prosternés et se lamentant. Le combat est des plus bref. Edgar crucifie le "Ricaneur" à la mitraillette. Les trois autres sont capturés. Au retour, un grand requin blanc "bouffe" le zodiac. Une facétie de "Saroumane" ? Retour à bord des chaloupes du cargo.
- "NON MARTIAL ! ON A DIT VIVANT !!!! VIVANT !!!!!
- …
- Tu comprends ? Il faut les garder vivant ! Pas tuer !
- …
- [soupirs] Bon d'accord. Tu peux jouer avec sa tête….."
L'interrogatoire des sorciers a lieu au centre de tri. Parmi les prisonniers il y avait un Janus, un Haagenti et un Marc. Tous sont "libérés". Hétérodosk n'était pas complètement sous l'emprise des sorciers. Il a fait semblant d'obéir tout en essayant de contacter de l'aide. Il nous raconte tout ce qu'il sait. Il a été capturé dans le sud de l'Allemagne. Il rapporte une grande activité des sorciers et des zombies. Quelque-chose se trame. Une paire de sorciers Monsieur H. et Monsieur B. dirigent ce mouvement. Les sorciers nous révèlent les coordonnées d'un château en Allemagne qui sert de lieu de torture des démons entravés. Monsieur H. pourrait être un certain Hornet. Celui-ci fournirait les noms des démons et transmettrait ses ordres par télépathie. Etrangeté : Monsieur B. ressemble beaucoup à Monsieur H.. Mais B. ne communique jamais directement avec ses subordonnés et passe toujours par l'intermédiaire de H..
Petite enquête annexe. Le cargo a été racheté par une société écran. Difficile de remonter la piste. Quant au château en Allemagne, on cherche les propriétaires.
- "Monsieur H…. Monsieur B….
H… B…
Ca a un rapport avec les crayons à papier ? "
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Fenrir, Martial Baaltrap
Fabien passe en revue la mission précédente. L'appartement de Gabriel LEMINOR trouvé vide par Andras en corps gazeux lui paraît être une piste à creuser. La visite du château en Bavière a permis de découvrir plusieurs lieux d'invocations (pentacles et compagnie), et des fragments de peau un peu partout dans l'édifice.
Depuis, il a reçu une circulaire dans laquelle Beleth se montre intéressé par un lieu de villégiature sécurisé, qui lui permettrait de conduire sereinement des expériences sur des humains endormis.
Il nous charge de déterminer si le CHU Pasteur est un bon candidat pour l'accueillir. La plus grande discrétion nous est recommandée. Le professeur Morlaix, démon de Malthus, travaille dans le service orthopédie.
Une fois sur place, nous découvrons un complexe imposant, d'une capacité de 2200 lits. C'est un dédale de couloirs, réparti sur plusieurs bâtiments et huit étages, dans lequel il est facile de se perdre.
Après avoir tenté, en vain, de fouiller le bureau de Morlaix, nous le retrouvons pendant sa tournée, suivi par une horde d'internes qui boivent ses paroles. Par télépathie, discrétion oblige, on convient d'un rendez-vous le soir même, à 20h, dans son bureau. Il nous recommande de nous trouver une couverture rapidement pour pouvoir continuer de traîner dans l'établissement.
Suivant ses conseils, Martial décroche un boulot dans les services d'entretien, Edgar braque le casier du Dr Laspalès et lui pique sa blouse. Andras se rabat sur une chemise de nuit de malade. Suite à un quiproquos aux abords de la boutique de souvenirs du rez de chaussée, il parvient à échapper à une opération de l'appendicite. Les talents de serrurier d'Edgar permettent enfin à Fenrir de dérober l'équipement du Dr Chevalier.
Pendant que Martial visite les lieux armé de son aspirateur, le reste de l'équipe fait un tour au service psychiatrie. L'ambiance y est plutôt électrique, et les patients semblent particulièrement agités. Les bribes de conversations des responsables du service que nous captons confirme notre impression: une surconsommation de calmants menace le service d'être à cours de médicaments d'ici deux jours. Edgar discute avec le chef de service et propose de le dépanner avec le stock du service chirurgie. Pendant ce temps, Andras s'occupe avec les patients de la salle télé :
- Un patient un peu excité: Je suis Jésus !
- Andras, piqué au vif : J'encule Jésus !
- Le patient: …
- Martial, qui passe justement le balai dans la salle télé, pour encourager Andras : Ben vas-y, encule-le !
Après cette journée de reconnaissance, nous voici à 20h pétantes dans le bureau de Morlaix. Il n'est au courant ni des projets de Beleth, ni de notre mission de reconnaissance. Une discussion téléphonique avec Fabien ne suffit pas à le convaincre de collaborer pour préparer la venue de Beleth. Edgar parvient tout de même à lui soutirer des médicaments pour dépanner le service psychiatrie. Pendant qu'il accompagne Morlaix dans la pharmacie, le reste de l'équipe fouille le bureau. Une lettre du Dr Bernauld du service gériatrie révèle un trafic de médicaments. Ce dernier y fait référence à des « paquets », qu'il aurait à livrer d'ici peu.
Nous quittons Morlaix, décidés à en savoir plus sur Bernauld. Régis réussit une détection du bien en direction du service gériatrie, et y détecte un signal. Cette réussite inhabituelle lui vaut une beigne magistrale de son chef en guise d'encouragements.
Le lendemain, l'exploration de l'hôpital se poursuit. Vers midi, nous nous apercevons qu'un médecin à l'allure étrange nous épie depuis un moment. Moustachu, plutôt maigre, flottant dans sa blouse, il n'a pas l'air d'être un membre du staff habituel. Martial parvient à le coincer dans une cage d'escalier. Une lecture de ses pensées révèle qu'il bosse pour Morlaix. Il refuse d'en dire plus. Andras l'occit d'un baiser vampirique, non sans endurer quelques jets de flammes bien sentis. Il disparaît dans un plop timide. Il travaillait déguisé en Claude Novak, médecin au service psychiatrie. Edgar trouve dans ses poches le trousseau de clefs du bureau de Morlaix.
Nous nous rendons ensuite chez Bernauld. La porte de son bureau laisse penser qu'il est reponsable de la « Comptabilité ». Nous lui expliquons que nous travaillons pour Morlaix, et que nous sommes prêts à arranger la livraison du prochain « paquet » . Après un bras de fer mental et malgré nos arguments « béton », il refuse de collaborer : il ne fait confiance qu'à Morlaix. Désabusés, nous quittons son bureau. En fermant la porte, un éclair de lucidité (…) nous décide à retourner lui flanquer une raclée. Son aura de protection ne nous résiste pas longtemps, et ses souffrances prennent fin assez vite.
De retour chez Morlaix, nous demandons des explications sur le trafic avec Bernauld, et la filature, certes médiocre, de Novak. Morlaix indique qu'il n'était plus très satisfait de ses services depuis quelques temps. Pour la modique somme de 8k€, Edgar négocie son silence sur l'affaire du trafic avec Bernauld.
De retour en psychiatrie pour fournir les médicaments promis, le chef de service nous avertit de la fuite de deux patients plutôt dangereux, Calvin et Colo. Ils seraient partis en direction du sous-sol. Edgar, Fenrir et Martial arpentent chacun un niveau des sous-sols.
Martial y fait une rencontre plutôt inattendue. Un individu plutôt hargneux, armé d'une épée de belle taille, aux inquiétants reflets bleutés. Un Laurent de grade 2, enfin un adversaire de taille pour Martial. Certainement stressé par l'enjeu, ou bien par l'air de Tannhäuser (merci MJ) fredonné par l'adversaire, Martial débute le combat plutôt mal. Il subit plusieurs blessures graves, et manque ses coups plusieurs fois de suite. Il finit par retrouver son sang-froid, et parvient à blesser cette raclure. L'ange sérieusement diminué manque alors des coups, et termine haché menu, avant de s'évaporer dans un « plop » sonore.
Nous nous rendons ensuite au service pédiatrie. Pendant qu'Andras tue le temps en débranchant quelques couveuses, une discussion avec la responsable du service nous apprends une récente recrudescence de décès chez les nourrissons. Les infirmières qui s'occupent des nouveaux nés se prénomment Véronique, Michelle et Yolande. Ce dernier prénom nous rappelle une connaissance, croisée lors d'une mission précédente (cf Le photocopillage tue le livre).
Yolande serait arrivée dans le service il y a environ dix jours, dixit la chef du service pédiatrie, qui nous informe aussi qu'elle n'est actuellement pas en service.
Ne sachant pas trop comment prendre le problème, le groupe fait appel à un ami: Mr Fabien, qui nous demande si nous avons pensé à fouiller son casier …. (Bon sang mais c'est bien sûr !).
On trouve dans son casier, au milieu de martinets et autres menottes fourrure, des pilules de viagra ainsi que les clés de sa mégane : elle se trouverait donc dans l'établissement …
Nous la surprenons en train de derober un bébé. Elle fuit alors vers le niveau -3, où Martial parvient à la rattraper. Elle crie alors « Je suis Andréalphus ! », avant d'étrangler le nouveau né et le vider de son sang. Elle disparaît en faisant claquer une aura monstrueuse et en laissant une flaque des restes du bébé.
L'examen détaillé du contenu de son casier nous permet de retrouver le nom de son hôtel et les clefs de sa chambre. Sur place, nous trouvons la chambre baignée d'une forte odeur de pourriture. Des morceaux de viande traînent ça et là. Ainsi que quelques armes, et sa carte bleue. Le registre de l'hôtel révèle qu'elle y était arrivée le lendemain de la mort d'Hakim Iznet, auteur de Chaude Lapine, avec qui elle avait eu une courte relation. Relation que nous soupçonnions justement d'avoir mis fin aux jours d'Hakim.
De retour au centre de tri, nous apprenons que Yolande était enceinte. Etrange, puisque les démons sont normalement interdits de reproduction (tout comme les anges, d'ailleurs). Les relevés de carte de bleue de Yolande font état de plusieurs opérations effectuées récemment en Sierra Leone. Fabien décide de rapporter à Beleth que le CHU Pasteur ne fera pas l'affaire pour son projet. Il prévoit ensuite d'organiser une mission pour en savoir plus sur la piste de la Sierra Leone, mission organisée par ses soins sans avertir l'administration (en sous-marin, quoi).
La mission se termine sans récompense de l'administration (`tain, chier, quoi …) .
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Fenrir, Martial Baaltrap
Tout commence par une réunion au poste de tri, avec le Colonel Fabien, Gilbert et Aurélie. Il est 2 h du mat', Andras tout juste sorti de son cercueil se sent tout frais, les autres moins (seul l'iPod de Fenrir lui permet de tenir debout). La mission est de se rendre en Sierra Leone afin de trouver pourquoi Andréalphus s'y trouvait. Les relevés bancaires montrent des retraits localisés:
- à Freetown (la capitale): 30 000 (Golden Union Bank) puis 40 000 euros (Central Sierra Leone Bank)
- à Kenema (200 kms à l'Est): 3 000 euros
Toute la joyeuse troupe se retrouve embarquée dans un voyage CDG - LHR - FNA en billets open, crédits illimités, l'attirail (Kevlars, fusils, hache, batteries pour l'iPod) suivant dans un container spécialement affrêté.
Le voyage permet de lire le dossier sur la Sierra Leone: le président Kaba dirige le pays, sous surveillance de l'ONU avec la MINUSIL. La RUF est la force révolutionnaire officiellement sur le déclin, son chef Sankoh étant emprisonné à Freetown; elle bénéficie du soutien du Liberia voisin qui comme la Sierra Leone possède des mines de diamants… Le pays à l'exception de Freetown est plutôt sauvage et vallonné.
Arrivé à l'aéroport, Edgar loupe une tentative de pickpocket sur la carte bleue platinum allouée à la mission… Pas de sanction, mais méfiance ! Le container est récupéré, et après une petite émeute on prend le taxi pour aller à l'hotel PanAfrican, la classe: 500 $ par nuit par personne.
Il ne reste plus qu'à visiter la première banque, la Golden Union. Nous laissons les armes à la consigne, et demandons à retirer de l'argent (4 000 $). Edgar suit l'employé et se sert de ses pouvoirs de Discrétion/Invisibilité/Intrusion/Obscurité afin de se servir dans le coffre à son insu, pendant que Fenrir hacke l'ordinateur qui montre bien un retrait aux noms de Yolande Jolimont et Martin Bucerre 2 mois auparavant. L'employé confirme le fait, et indique que Yolande était enceinte !
Il indique aussi que le couple logeait au PanAfrican, ce que le réceptionniste confirme: ils ont passé 4 jours à l'hotel, puis sont partis vers l'Est. Le réceptionniste a un cousin qui pourrait nous fournir un 4x4 blindé: rendez-vous est pris pour le soir, 20h. Le barman, Isaac, les a rencontrés et fourni une grosse quantité d'armes (lance-missiles, bazookas, lance-grenades, cockatils molotov et C4). Nous en profitons pour passer commande.
Pour passer le temps, nous allons faire un tour à la Central Sierra Leone Bank, mais rien à signaler à part une attaque de rebelles sur le chemin (avec Kevlar j'assure, pas de blessure) et le fait que la fille de l'accueil finissait trop tard pour être mordue.
Puis vient le rendez-vous, à 20h dans un quartier mal fâmé de Freetown: le "cousin" nous attend dans une boutique et nous invite à le suivre. Une perception d'Edgar révèle la présence de plusieurs individus: ça sent le traquenard à plein nez ! Et en effet 5 mecs nous agressent…
Le cousin est neutralisé par Edgar, pendant qu'Andras part en flip avant. Il est accuilli par une blessure grave (111 ^^), le fusil d'un des agresseurs se met à luire de manière angélique et rebelote sur Edgar (111 ^^) qui finit les bras en croix contre un mur: c'était un Michel Grade 1 spécialisé en arme d'épaule, qui finit par rendre l'âme grâce à la hache de Martial et aux traits d'énergie de Fenrir.
Le cousin est ramené en douce à l'hotel, torturé dans les chiottes puis dans la baignoire mais il ne sait rien: il fut donc s'en débarasser. Pour éviter d'attirer l'attention sur notre chambre, il finit par s'écraser (nous sommes au 7ème ^^) avec un joli bruit sous des chambres très éloignées grâce à un joli jet de Martial.
Le 3ème jour Isaac a le matos (armes + jeep) que nous payons 40 000 $ en cash. Nous faisons la connaissance d'un touriste belge, Ignace Blanchon, qui parraine un enfant dans un orphelinat près de Kenema.
Chose intéressante, il dispose d'un laisser-passer pour s'y rendre ! Nous convenons d'un départ en commun le soir. Le premier barrage de la MINUSIL survient après 50 km, mais le laisser-passer fonctionne à merveille. Puis la route fait place à une piste mal (pas) entretenue où le MJ fait semblant de nous perdre, puis nous commençons à entrer dans la forêt…
Au bout d'un certain temps, la route semble coupée un peu plus loin par un arbre qui la bloque. Sentant le traquenard encore une fois, nous décidons de contouner l'endroit par la forêt pendant que Régis et Blanchon continuent à conduire les voitures. Nous voyons alors 4 gars (RUF, probablement) qui attendent en haut d'un arbre: ils finissent vite par mourir sous les coups de lance-grenade et de C4 de Martial qui a fait l'aller-retour aux voitures pour se servir de ses nouveaux jouets.
Puis vient le dernier barrage de la MINUSIL que nous passons grâce à Blanchon et un peu de barratin: nous sommes cependant avertis qu'au-delà notre sécurité n'est plus garantie. Alors que notre sécurité est généralement garantie par l'au-delà. Ah ah, elle est bien bonne.
Nous voilà donc à Kenema: petit ville balnéaire, tranquille et sympathique. Ou pas.
Nous passons à l'hotel de la ville (il n'y en a qu'un) où le réceptionniste nous dit que Yolande et Martin sont bien passés et se dirigeaient vers Konadougou (à dire avec l'accent). La visite à la banque (pareil, y'en a qu'une) où le retrait a été fait nous apprend qu'il était destiné à un don pour l'hôpital de Konadougou, que l'hôpital a été détruit après leur passage et que ce village est maudit. Cool !
Nous retrouvons Blanchon qui était parti de son côté: son filleul se trouve justement dans cet hôpital ! Eh ben parfait, en voiture Simone. Les villageois de Konadougou ont peur, un vieux qui baragouine l'Anglais nous dit que les esprits de la nature se sont rebellés et que le dispensaire sur la colline voisine a été détruit.
Un hélicoptère de l'armée passe au dessus de nos têtes… De plus, en nous en approchant, Martial constate que la route qui y mène a sciemment été laminée à l'explosif…
Nous (y compris Régis et Blanchon qui craint pour son filleul) commençons à nous approcher du dispensaire par la forêt, mais la forêt elle-même est piégée: un tronc garni de pointes manque empaler Martial, et Edgar se blesse dans une trappe avec des pieux.
Surtout, un bruit de lance-grenade nous fait plonger à terre: une créature se déplace dans les arbres avec un rire démoniaque, alors que nous sommes tout près du dispensaire, à la lisière de la forêt. Martial ne parvient pas à la toucher avec son propre lance-grenade, Edgar décide alors de monter afin de la localiser. Mais il revient très vite, et agresse Andras !! Le corps à corps échoue, et Martial perçoit qu'en fait Edgar est toujours en haut de son arbre: il y a 2 Edgars en même temps…
Celui de l'arbre redescend alors et s'identifie: c'est la fameuse créature qui se fait passer pour lui ! Mais elle s'évapore alors qu'Andras la tenait, et se remet à nous canarder: nous décidons de nous réfugier dans le dispensaire en ruines.
Une grosse perception d'Andras (666 ^^) permet de localiser la créature: suite à une téléportation, Fenrir parvient à la maîtriser et tous arrivent près d'elle. C'est alors que Blanchon s'arrête et invoque Ange, l'archange des convertis: "J'ai retrouvé Drina !"
Ange arrive donc, et touche la créature qui s'écroule dans ses bras en pleurant. Pas de violence, c'est les vacances: l'archange des convertis est plutôt cool avec nous. Drina nous explique qu'elle et Martin Bucerre ne font qu'un (polymorphe), que'lle est un (une ?) Grade 3 d'Andréalphus qui l'a engagée dans une opération commando qui consistait a détruire le dispensaire.
Mais une fois terminé, une lecture de pensée lui a fait comprendre qu'Andréalphus voulait la (le ?) supprimer par orgasme mortel: il (elle ?) s'est téléporté(e) et est devenu(e) paranoïaque. La discussion continue avec Ange pendant le reste de la nuit: Drina est en fait sa mère, et l'archange Dominique son père !
Inquiet de ne plus la voir, Ange a dépêché Ignace afin de la retrouver.
Autre information: 4 ans auparavant, une infirmière du dispensaire (Andréalphus) s'était fait "violer" par le chef des mercenaires libériens. Regard entendu d'Ange: "le Prince Baal…"
Andréalphus est donc enceinte de Baal, et Ange qui parle en connaissance de cause affirme que la créature à naître sera plus puissante qu'elle ! Elle disparaît au lever du jour avec Drina.
C'est à ce moment que des explosions commencent à retentir: nous sommes pris entre l'armée gouvernementale et les RUFs, nous redescendons au village, des hélicos de l'armée sont en train de s'y poser. Ignace propose d'en chopper un, ce qui est fait prestement, mais il y a peu d'essence: le moteur cale au moment d'arriver à Kenema. Grâce à Ignace, l'atterrissage est brutal mais non mortel. Il nous laisse son numéro de portable et nous quitte (nous pourrons par la suite le retrouver à Paris "chez Régis").
Le retour à Freetown n'est qu'une formalité, tout comme le retour en France.
Pendant le debrieffing, tout est dit à Fabien (Drina, Andréalphus enceinte, la puissance de l'enfant) à part l'apparition d'Ange. Edgar manque vendre la mêche, le boulet.
Et du coup: 8 PAs !! Ta-taaaaaaaaaa