Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Martial Baaltrap
Jour 1
Nous sommes une fois de plus convoqués par monsieur Fabien: Nathalie Hémon, Miss Bretagne, vient d'être assassinée de manière étrange. Sa mort a attiré l'attention des affaires démoniaques car elle pourrait être liée à notre histoire… Notre mission est donc de nous rendre sur place afin d'étouffer l'affaire; nous prenons également l'engagement de produire un rapport journalier.
Nous emportons donc le barda habituel (fusils, lampe de poche, kevlars…) ainsi que Maxime et Régis, par le TGV jusqu'à Quimper où nous louons un taxi afin de rejoindre Plomarc'h, le lieu du crime. Le pied à terre sera un hôtel de seconde zone, place de l'Enfer. Il est à noter que tous ces frais sont pris en charge par Edgar…
[Edgar] : M'en fous, je volerai plein de fric, na !!
La gérante est Anne Hédec, la soixantaine, assistée de son fils un peu neuneu d'une quarantaine d'années. Après ce premier contact, promenade sur le lieu du crime: contrairement à Martial et Edgar qui ne voient que le ciel, les oiseaux et ta mère, Andras parvient à localiser la scène exacte du drame, et déniche un passant. Hélas celui-ci ne faisait que passer et ne sait rien; la scène elle-même ne révèlera rien d'intéressant.
Retour donc en ville, au bar le Sombrero de l'amer: Edgar paie des tournées du célèbre cocktail Lancelot, histoire de tirer les vers (verres ?) du nez aux nombreux habitués. Un petit 666 des familles fait qu'un certain Gustave devient soudain très loquace: selon lui, des arabes qui cherchent à gagner l'Angleterre (tel Paul T.) trainent sur la plage à la recherche d'un passeur, et y dorment: la Miss a probablement été leur victime. Du fait de la dalle trop pentue des consommateurs, une baston part…
Faut pas prendre le gars Edgar pour une vache à lait, les gars !!
Dommage, le patron dit stop au premier inconscient. Tant pis. La nuit tombe et Fabien nous appelle: il nous avertit pour notre rapport manqué, et nous donne pour objectif de trouver un coupable à l'histoire… quitte à le fabriquer nous-mêmes !
Il fait nuit maintenant, et tout le village s'endort… Tout ? Non, car une poignée de démons résiste encore à l'envahisseur et… euh… bref, notre petit équipe fait une virée nocturne sur la plage. Deux gars louches s'enfuient, Andras vole et immobilise l'un des deux, Edgar donne une petite béquille a l'autre (et lui casse la jambe). Ce sont des clandestins, le premier, Rachid, donne un renseignement sur Nathalie: elle se baladait souvent sur la plage avec des étudiants et était toujours a l'écoute des pauvres gens. Décidément, quelle perte pour notre Geneviève nationale ! En échange de la vie sauve pour son frère, Rachid fait mine d'accepter le fait d'endosser le meurtre et s'en va (notons qu'il reste localisable: il a été mordu par Andras).
Jour 2
C'est le matin, un petit déjeuner léger à base de kouign amann nous met sur de bons rails pour la journée ! Une petite discute avec la proprio ne nous apprend rien de particulier sur les parents de Nathalie, nous nous rendons donc au commissariat afin qu'Edgar essaie de soutirer des renseignements de par sa couverture de policier. Martial attend à l'extérieur, Andras veut rentrer mais se fait virer, il reste donc en contact par télépathie ! Edgar fait la connaissance du commissaire Ascoet, qui lui révèle qu'Henry Petitbois, l'organisateur local des Miss France, était secrètement amoureux de Nathalie.
Une visite à ce Henry Petitbois s'impose: sa maison est dans le village, il nous accueille, l'air antipathique, avec une raie sur la tête.
[Thibaut] : il a un poisson sur la tête ?
Il nous fait une biographie rapide de Nathalie, une petite intimidation le convainc de tout raconter: il avait une relation avec elle mais ses parents n'étaient pas au courant. Trop cuisiné, il finit par s'énerver et nous vire.
Maxime, resté en planque afin de nous avertir de ses réactions, nous contacte très vite: Petitbois prend sa voiture, Maxime le file. C'est grâce à lui que nous réussissons a garder sa trace (Andras ayant loupé sa conduite): Petitbois se gare sur la plage, et va s'asseoir dans le sable. Edgar en profite pour ouvrir sa voiture et la fouiller: il y trouve des CDs avec des noms de fille. Intrigué, il en garde un.
Andras profite de sa morsure pour retrouver Rachid qui se trouve non loin de là, mais menacé il chiale comme une merde et se révèle inutile.
Le CD contient une scène érotique mettant en scène Petitbois et une jeune fille. Le tout est probablement filmé à l'aide d'une caméra cachée dans la chambre de Petitbois.
Ceci serait un bon moeyn de pression, mais une autre idée est trouvée: afin de réussir notre objectif, nous décidons de faire une lettre bidon de Nathalie accusant Henry Petitbois. Fabien est à fond, il nous suffit de lui faire parvenir une lettre avec l'écriture de Nathalie et il nous fera parvenir le document falsifié avec le texte indique. Edgar remet alors le CD dans la voiture de Petitbois pour ne pas attirer son attention, et nous nous rendons chez les parents de Nathalie: Edgar se chie mais Andras non, l'intrusion est donc réussie. La fouille donne aisément une lettre de Nathalie, les 2 compères trouvent également une image de la fameuse femme noire avec 2 hommes, l'un avec un pendentif ayant la lettre "B", l'autre la lettre "C"… Il ne nous reste plus qu'a faxer la fameuse lettre depuis l'hôtel !
Jour 3
Le 3ème jour débute lui aussi sur du kouign amann. Fabien nous contacte pour nous décrire ses trouvailles suite a notre rapport: l'âme de la femme noire oscille très vite entre la marche des rêves et le monde réel, comme si elle était invoquée en permanence… Il nous dit également que la lettre est prête: elle nous parvient très vite en effet. Elle est deposée dans la voiture de Nathalie Hémon puis la police est mise au courant.
Un homme nous attend en face de l'hôtel, nous répondons à son invitation: c'est un vieux avec une écharpe rouge qui essaie d'avoir des infos sur Andréalphus. Il s'appelle Drumond et fait partie de la Garde Carmine, troupe d'élite de Belial. D'après lui, Andréalphus aurait été aperçue a la bibliothèque du village et chercherait a se renseigner sur la cite celtique d'Is dont la légende dit qu'elle s'élevait dans la baie de Plomarc'h. Mais cela ne convainc pas Andras, qui détecte le baratin… Drumond s'en va donc en menaçant, alors que nous saluons gentiment son départ a l'aide de créations mineures de froid…
Maxime suit la voiture de Drumond: c'est une voiture aux vitres teintées (fumées ?), qui finit par s'arrêter a 20 km de Plomarc'h dans une ferme isolée.
Entretemps a l'hôtel, l'inspecteur Henry Petitboisest arrivé et nous attend de pied ferme: une nouvelle victime a été découverte, Émeline Ducheze, et il veut fouiller nos chambres qui contiennent tout notre attirail… Par télépathie, Andras et Edgar élaborent un plan: pendant qu'Andras et Martial occupent l'inspcteur, Edgar va aux WCs, se rend invisible, court, rejoint les chambres dont il enlève les armes, les cache dans un placard puis revient ni vu ni connu aux WCs dont il ressort l'air innocent… La fouille est évidemment négative ! Ascoet nous confie alors que Nathalie a été tuée par un poison élaboré à partir de champignons et violée; d'autre part Émeline Duchèze a été tuée dans la foret. Pour lui, Henri Petitbois est responsable du 1er meurtre…
Coup de fil de Fabien: la femme noire est une humaine, morte, le fait qu'elle soit invoquée en permanence ne peut qu'être le fait d'un sorcier. Il connait bien Drumond de réputation: c'est bien un Belial Grade 3, très fort.
Les réflexions de la fine équipe s'orientent vers les champignons: la personne qui les connait forcément est le pharmacien du village. Celui-ci s'appelle André Carrefour, qui avoue être le "seul à connaitre" les champignons dans le village… Ceci le rend fortement suspect, au point de se faire enlever à sa sortie de travail et emmener dans la forêt, où il avoue assez vite être l'auteur des meurtres. Martial détecte une attaque mentale à laquelle il résiste. Afin de voir si André en est bien à l'origine, Régis fait un détection du bien incroyable (666) malgré l'absence de toilettes: des anges sont bien présents, au nombre de 3, mais ils sont dans le village a des kilomètres de là, André Carrefour a donc des pouvoirs (il le prouve une nouvelle fois sur Edgar en lui faisant subir une peur qui l'envoie cavaler pendant 5 minutes).
Fabien nous dit que les objectifs de mission sont totalement redéfinis étant données les dernières nouvelles, et nous laisse carte blanche pour la suite.
Prochaine étape: la fouille de la maison d'André Carrefour ! Elle ne contient qu'une seule pièce, rangée de manière manique; elle est composée d'un mur avec des lettres de sang et des victimes numérotées: 23 - Nathalie Hémon, 24 - Émeline Duchèze… A côté de Nathalie Hémon, sont notés les mots "trône" et "fin du monde"…
Pour une fois Edgar réussit bien sa fouille, très bien même (666) ! Il trouve que le bar comporte un double fond qui contient des champignons, probablement ceux qui ont servi a tuer Nathalie; il se rend également compte que les rares bibelots qui décorent l'appartement sont tous éloignés les uns des autres de 6,66 cms… De même les aliments dans le frigo sont ranges avec un ordonnancement particulier. Enfin, derrière le mur sont écrits en lettre d'or les noms de Princes démons, ainsi que ceux d'une centaine d'autres démons, probablement a des fins d'invocation…
Devant de telles choses, il devient impératif de contacter Fabien: il nous dit de rentrer en contact avec les Belials.
Nous nous mettons donc en planque devant la ferme isolée ou la voiture de Drumond s'est arrêtée, quand une 4L verte surgit: 3 anges en descendent ! Ils nous contactent par télépathie: ils font partie de la Tierce Européenne fondée par Yves, et savent tout sur nous (forcément !). Martial les juge aptes. Voire même très aptes. Ils se nomment Saint Patrick, Stout et Pure Malt. Ils nous proposent d'envoyer Stout et Pure Malt afin de lancer la discussion, puis Saint Patrick et nous en 2nde vague.
Stout et Pure Malt entrent dans la maison, et nous commençons à nous avancer, quand une boule de feu énorme fait exploser le toit.
[Saint Patrick]: Bon, ben on va discuter alors !!
… il arrache alors une gouttière, et défonce la porte. Edgar reçoit alors un contact mental: Henri, un sorcier, se trouve au sous-sol et se dit prêt à collaborer. Stout et Pure Malt se trouvent au premier étage et la bataille fait rage (probablement avec Drumond); nous nous trouvons face à Virginia et Arnold (oui, d'Arnold et Willy), tous deux vêtus d'écharpes rouges, qui s'enflamment. Saint Patrick se met à combattre Arnold, Martial prend Virginia (Note de Martial : Attention, en tout bien tout honneur hein…) tandis qu'Edgar, invisible et Andras qui vole contournent le combat afin de gagner le sous-sol. Ils trouvent aisément Henri, la vingtaine et les cheveux rasés. Edgar parvient à ouvrir sa cellule (wow), Henri est prêt a nous aider mais ne veut pas mourir. Retentit alors la célèbre ritournelle:
… ♪ Personne dans le monde ♪
C'est madame Garrett, elle a les bras couverts d'une flamme bleutée (feu de Prométhée). Andras prend du coup un peu cher à son contact mais à force de mitraillage et de coups elle finit par rendre l'ame.
Au rez-de-chaussée, Martial et Saint Patrick ont fini les leurs, tout comme Stout et Pure Malt. Les anges repartent après nous avoir salués.
De retour au centre de tri avec Henri, Fabien nous confirme que Drumond nous a baratinés sur Is et Andréalphus, il ne cherchait qu'à nous embarquer sur une fausse piste.
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Martial Baaltrap
Le sorcier que l'on vient de libérer des griffes des Bélial se nomme Henry et nous révèle le nom des deux derniers corps sur lesquels il a tenté la réinvocation: Nathalie Hémon et Jocelyne Ronchot.
Joint au Téléphone, Mr Fabien souhaite un rapport complet au centre de tri et demande à voir Henry, vivant bien entendu !
Le groupe prend donc le train et arrive gare Montparnasse où un clochard s'approche dangeureusement. Andras et Martial protègent Henry tandis qu'Edgar va discuter. Bien que dégageant une odeur infecte, le clochard retient l'attention du démon en ces termes: "IL vous attend … Il n'y a pas de rue Lucifer". la sécurité de la SNCF arrive et emmène le malheureux pour trouble à l'ordre public. Edgar a beau montrer sa plaque de commissaire du XVème, il ne parvient pas à garder le clodo sous la main.
En arrivant au centre de tri, le groupe découvre une scène surréaliste: deux camions de pompiers sont garés contre le centre de tri et l'arrosent avec leur lance, sauf que celles-ci crachent des flammes légèrement bleutées … Deux groupes de pompiers (un de 6 à l'avant et un de 2 à l'arrière des camions) armés de fusils mitrailleurs arrosent la facade, tandis que Gilbert leur jette des meubles dessus depuis le 3ème étage.
Le groupe laisse Henry et la voiture à l'écart et se précipite dans la bataille, Andras ayant arraché un pare-choc pour s'en faire une arme d'appoint (oui, un Bélial, ça brûle !). Ainsi armé, il vole sur un des cracheurs de feu, tandis qu'Edgar disparait et se place au centre du groupe de 6. Quant à Martial, il fait apparaitre sa hache et charge les deux malheureux. Alors qu'Andras rate son adversaire avec son pare-choc (bin oui, c'est pas super précis), Edgar pousse une chansonnette qui affaiblit ses adversaires directs et Martial tranche dans le vif.
C'est alors que déboule à toute vitesse une coccinnelle rose. Martial a tout juste le temps d'avertir Edgar avant que la coccinnelle ne dégomme le groupe de l'avant. Le démon s'en sort en multiples rondades, mais étant invisible, personne ne peut en profiter. Sortent Marie Jolie et Thomas Hobbes, nos deux connaissances Grade 3 de Baal. Le combat reprend de plus belle quand … tout à coup … des corbeaux géants arrivent de nulle part et finissent le travail.
Marie Jolie et Thomas Hobbes s'approchent alors de Mr Fabien, s'agenouillent devant lui et disent: "Bienvenue à toi Chevalier des Preneurs de Tête, Capitaine des Esprits Torturés, Baron des Cauchemards, Beleth, Prince des Cauchemards".
Eh oui, le pauvre Mr Fabien et son histoire d'ours en Sibérie a bel et bien été remplacé par Beleth himself !!
A travers ses deux Grades 3, Baal propose à Beleth l'aide de ces derniers contre un appui dans la cour démoniaque. Il assure ne pas vouloir le pouvoir, juste une régence.
Quant au groupe, il présente Henry à Mr Fabien alias Beleth et celui-ci raconte toute son histoire. Mr Fabien décide d'uen mission au Purgatoire pour parler avec les âmes des deux derniers corps sur lesquels ont été tentées les réincarnations. Il conseille aussi vivement aux démons de ne pas attirer l'attention de l'administration du Purgatoire (mais les connaissant, c'est une évidence !) et ses derniers mots sont "Gare des Limbes".
Les démons émergent dans un monde en nuances de gris qui devient peu à peu une gare, puis montent dans le RER B et, après un changement à Châtelet les Halles pour le RER A, parviennent à la gare des Limbes, une gare de Province près d'EuroDisney. Ils y retrouvent Niel, une vieille connaissance, qui leur souhaite la bienvenue et leur donne des billets en 1ère classe.
Arrive alors un antique train vapeur, et notre ami a tout juste le temps de glisser que le mécano est un espagnol complètement fou, et qu'il faudra descendre à Pale, chercher les Objets Trouvés. Au fond se trouvera une porte donnant sur des escaliers dans lesquels il faudra descendre un étage en prenant bien garde de ne faire aucun bruit, et enfin de prendre la porte 000.
Avant le départ du train, Edgar et Andras veulent aller jeter un coup d'oeil à la locomotive. Un Vol Onirique plus tard, ils admirent la belle méchanique quand le conducteur leur hurle de dégager, tout en réalisant une attaque mentale qui renvoie Edgar à sa place, à côté de Martial, mais à laquelle Andras résiste. Survient alors le contrôleur du train qui demande ce qu'il se passe, Andras pipote qu'il s'est perdu en cherchant le wagon restaurant et se retrouve à une table. il en profite pour commander une bouteille de champagne qu'il ramène à ses compagnons.
Un stewart vient annoncer au groupe que quelqu'un aimerait les voir en 3ème classe, donc à l'autre bout du train. Le train allant trop vite pour notre niveau de Vol Onirique (ou autre pipo équivalent du MJ), il va falloir traverser tous les wagons.
Le premier est rempli des personnes qui semblent apeurées et répètent en boucle "Ca va recommencer … Ca va recommencer … //".
Tout à coup, le wagon se compresse et écrase tous ses occupants qui hurlent "CA RECOMMENCE !!!". Martial, le dernier entré, a tout juste le temps de reculer pour éviter le piège; Andras passe en Corps Gazeux et seul Edgar se faire réduire contre sa volonté (et encaisse sa blessure). Une fois complètement compressé, le wagon revient dans son état normal et les occupants reprennent leur litanie "Ca va recommencer … Ca va recommencer …//". Les démons traversent prestement avant que, justement, ça recommence.
Parvenus au dernier wagon, le groupe avance sans sembler se rapprocher du fond du wagon. Après un test de Volonté réussi, Andras se rend compte qu'il faut passer par l'extérieur pour contourner l'illusion. Edgar monte sur le toit mais Andras glisse et tombe. Un coup de Télépathie vers Martial et ce dernier actionne la sonette d'alarme. Andras remonte au bout du train pendant que Martial se fait engueuler par le controleur, médusé de voir que son collègue ne vient meme pas le soutenir en confirmant qu'il était bel et bien tombé du train.
Hors de lui, le controleur lance une attaque à base de lancer de valises sur Martial qui parvient, non sans mal, à s'éclipser.
Le train arrive à Pale sans que le groupe ait pu rencontrer le mystérieux individu, et les démons se rendent donc aux Objets Trouvés. Chacun a le droit à une fouille pour tenter de trouver un objet intéressant:
- Edgar trouve 100.000 euros
- Andras trouve une armure gothique
- Martial trouve …. rien, et lorgne jalousement sur la superbe armure d'Andras
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Martial Baaltrap
Satan n'est plus là… Et rien ne va plus, sur Terre, comme en Enfer… A Paris la situation est critique. Le centre de tri est devenu le dernier bastion démoniaque restant. Seul Satan pourrait rétablir l'équilibre des forces. Aussi sa recherche est-elle une priorité absolue. Beleth, alias M. Fabien, lance donc le groupe de démons sur sa piste.
Mais par où commencer ? Un petit tour Chez Régis s'impose. Etrangement c'est Martial qui trouve l'entrée… A l'intérieur, Andras tente sa chance avec un client pour obtenir les dernières rumeurs.
[le client] : T'es de quel côté ?
[Andras] : Euh….
[le client] : Moi je suis un Laurent.
[Andras] : Euh… ben presque pareil mais pas complètement…
Edgar, lui, préfèrre essayer directement avec Jésus. Bonne initiative, celui-ci le redirige sur un ange d'Yves au fait des derniers ragots. Il nous apprend ainsi que Satan serait à Paris. Malheureusement les trois démons manquent de discussion. Sans doute sont-ils intimidés par cet ange qui sait déjà tout ? Finalement, après quelques échecs, la situation se décante. L'ange nous révèle que Paris est en fait une entité avec une conscience propre. Donc si Satan est dans la capitale, sa conscience le sait.
Peut-être que De Profundis en saurait plus ? Pour s'en assurer Edgar souhaite le contacter. Direction donc la boîte aux lettres de Denfert-Rochereau. Alors que le groupe arpente les tunnels de la station, Martial perçoit des bruits étranges. Et pour cause, blottie dans l'obscurité, une horde de rats les observe discrètement. De suite Edgar fait le parallèle avec l'une des premières missions (1ere partie : le photocopillage tue le livre) où l'équipe s'était faîte attaquer à la sortie d'un tribunal par des rats. Mais ici les nuisibles ne sont pas hostiles. Au contraire même ils se montrent plutôt farouches et s'enfuient. Serait-ce une manifestation de l'entité parisienne ? A tout hasard, Andras tente de les attirer avec des morceaux de fromage. Quelques-uns reviennent. Le démon-vampire essaie alors d'établir un contact télépathique. Exercice ardu avec des rongeurs, aussi ne projette-t'il que des images mentales simples, comme celle de l'avatar de Satan. Encore une fois les rats s'enfuient. Echec total ? Pas si sûr. En effet, des pigeons semblent attendre les démons à leur sortie du métro. L'un d'eux crotte même sur Edgar comme pour attirer leur attention. Andras renouvelle son contact télépathique. Aussitôt les volatiles s'envolent vers le nord, en direction de Montmartre, suivi de Maxime le Corbac.
Au milieu de la place, debout sur un cageot, un étrange personnage harangue la foule, prêchant la fin du monde. Andras aimerait engager la conversation avec celui-ci mais l'homme ne fait que lui postillonner son discour au visage. Le très moqueur Edgar ne manque d'ailleurs pas de railler son compagnon, et échappe de peu à une torgnole vengeresse. Martial veut alors intimider l'orateur pour accélérer les choses. Mais une foule de clochards surgit de nul part et emporte le prédicateur à l'abri. Les démons essaient de passer en force pour les rattraper. Martial échoue avec 64… Edgar fait 65… Andras 66… Belle progression de groupe…
Que faire maintenant ? Au moment de repartir, un dessinateur attire l'attention des démons. C'est le seul à ne pas avoir de clients. Rien d'étonnant, outre l'aspect maladif du personnage, ses dessins sont quelque peu "dérangeants", voir "malsains". Etrange, il dessine un policier en faction au coin de la rue avec des ailes. Martial a alors une intuition. Il demande à l'artiste de représenter Edgar. Celui-ci s'exécute. Le portrait final est agrémenté de cornes sur la tête du personnage. Tiens donc ?… Les démons fouillent dans les oeuvres exposées à la recherche d'un indice. Ils y découvrent un pseudo-plan de Montmartre menant à une impasse. Le tableau est acheté pour 200 Euros.
Le soir va tomber. Les démons repassent au centre de tri pour s'équiper en lourd avant de partir à l'aventure. Petit détour par la boîte aux lettres de Denfert-Rochereau. De Profundis n'en sait pas plus. Par contre plusieurs secousses sismiques étranges se sont faites sentir récemment. Direction Montmartre maintenant.
Le plan mène le groupe à la limite entre Montmartre et Château Rouge. L'impasse en question est sale, déserte. Des affiches sans intérêt recouvrent les murs. Grâce à un "petit" 666 en perception, Edgar découvre des inscriptions dissimulées derrière.
"Et verront lors que Lumière point ne veut briller."
D'autres phrases relatent des passages de l'Apocalypse selon Saint Jean. Les démons trouvent également de grosses flèches menant vers le fond de l'impasse. Un panneau caché indique "Rue Lucifer". Un petit flashback sur le scénario précédent les ramène à la gare Montparnasse où les démons s'étaient fait abordés par un fou en descendant du métro. Il n'y a pas de rue Lucifer ! criait-il… Bizarre… Les flèches nous conduisent à une bouche d'égout. (Note de Martial : Ben voyons… Un 666 pour découvrir une plaque d'égout… Ca me rappelle Istanbul.) Les démons empruntent l'échelle et s'enfoncent dans l'obscurité. L'atmosphère confinée pénalise Edgar et Martial (deux colonnes de malus). Au contraire, Andras s'y sent comme chez lui. Tout guilleret, le facétieux vampire fait une farce à ses compagnons. C'est ainsi que soudainement le son d'un orgue résonne dans l'étroit puit. C'est la Toccata de Bach. Tout surpris par ce vacarme assourdissant, les deux démons lâchent prise et chutent lourdement sur le sol (malus à quatre colonnes désormais). La progression continue dans un tunnel. Au bout, une échelle semble s'élancer vers l'infinie. Son ascension ne semble pas aisée (trois colonnes de malus supplémentaires). Arrivé à une vingtaine de mètre de hauteur, le groupe se fait assaillir par une nuée de chauve-souris.
-[Edgar, Martial] : "P'tain ! Andras tu fais chier !!!
-[Andras] : Mais c'est pas moi !!! "
Totalisant sept colonnes de malus grâce à l'humour vampriresque de son compagnon, Martial se défend difficilement. Blessé légèrement, il lâche malheureusement l'échelle et tombe pour la deuxième fois. Résultat final, blessure grave. L'ascension reprend. Au sommet, une nouvelle plaque d'égout bloque le passage. Mais celle-ci est soudée et les démons ont les plus grandes peines à passer outre, surtout avec leur malus cumulés (Merci qui ?).
Il doit être aux alentours de 20h30. Le groupe émerge finalement dans une ruelle de Paris. Celle-ci compte quelques commerces encore ouverts. Un peu plus loin, une église abandonnée se dresse dans l'ombre. Mais il flotte ici comme une étrange atmosphère, notamment la lumière ambiante qui diffuse une teinte rougeâtre. Les démons abordent un badaud. C'est le propriétaire d'une gallerie d'art nommée Fire & Ice, située à quelques mètres de là. Intéressant !… Ils l'interrogent plus précisément sur leur localisation. Sont-il loin de Montmartre ? Par où est la tour Eiffel ?… "Ah c'est bizarre, je ne me souviens plus", répond-il. N'étant pas franchement d'une aide utile, ils le laissent repartir à ses occupations. Pourquoi ne pas allez se cultiver à la galerie d'art ? Le nom à de quoi laisser rêver !
Bigre ! Celle-ci est d'un goût des plus étranges. Outre le fait que les murs sont recouverts de croûtes ressemblant à du sang séché, les artistes représentés ici doivent être tous atteints de fascinations morbides. Il y a trois salles d'exposition. La première ne contient que des oeuvres faites à partir de corps en putréfaction. La salle suivante a pour thème les accidents de voitures. La dernière est remplie de vieilles télévisions diffusant des flashbacks sur toutes les missions précédentes. Même si le sujet *gore* aurait pu éveiller leur intérêt, l'art morbide ne semble pas remporter beaucoup de succès parmis nos amis démons.
Visite maintenant à l'épicerie du quartier. Ambiance très Amélie Poulain… Il y a là le méchant patron Félix Potin et le pauvre Djamel martyrisé. Allez savoir pourquoi Andras tient à faire un baiser vampirique sur Djamel. Pas de gain en pouvoir mais au moins il sait maintenant où se trouve le petit épicier.
Martial va faire un tour à l'église Sainte-Marie. Peut-être y a t'il des informations sur ce qui se passe ici ? R.A.S. Tout semble abandonné. Direction le presbytère. Le prêtre y habite toujours, même s'il ne semble pas très à l'aise avec la situation ambiante. Martial, dans un grand accès de bonté, décide de le tuer. Après tout c'est quand même un membre du clan d'en face. Mais une incroyable force s'oppose à la volonté du démon et l'empêche de porter la main sur l'homme d'église. Qu'est-ce qui se passe ? Nouvelle tentative. Nouvel échec de volonté. Le prêtre n'en profite pas moins pour faire une leçon de morale et raisonner Martial sur la non-violence. Discours insupportable pour les frêles oreilles d'un Baal, Martial s'enfuit. Ses compagnons retiendront qu'un homme en soutane aura fait fuir un démon de la guerre en lui parlant…
C'est maintenant le tour de la boucherie Durand. A prioris tout semble normal, sauf que ce ne sont pas des animaux qui sont découpés et vendus mais bien des humains. Mais dans quel monde vit-on ? Visiblement, le boucher ne se rend pas compte de ce qu'il fait, alors que sa femme en a pleinement conscience et en souffre terriblement.
Le bâtiment suivant est celui de l'imprimerie Lebowsky. Il y a un tapis dans l'entrée. Pour la bonne blague, Edgar ne peut s'empêcher de pisser dessus. Plus loin un homme ronfle en treillis et matraque. C'est un vigile de Security Associate 88. Edgar le réveille. L'homme tente de le matraquer. Un (très) bref combat s'engage. Soudain les machines se mettent en marche. Les démons vont voir se qui se passent. Ils ont juste le temps de voir un gamin attaché se faire happer par la rotative. Splash… Des petites traces de pas s'en vont et disparaissent dans la rue.
Une petite halte à la boulangerie "Au bon pain" ? Toutes ces viennoiseries ont l'air bien appétissantes. Soudain un hurlement retentit. "Oh non ! Il recommence", dit le père. "Laisse ! J'y vais" répond la mère. C'est le fiston de la famille qui hurle ainsi. Agé de 15 - 16 ans, le gamin est tout bonnement ENORME…. Et il a faim. Visiblement les parents ne savent pas dire non et cajolent un peu trop leur enfant.
Une annonce retentit dans le quartier : le cirque va commencer. Aussitôt tous les commerces du quartier ferment leurs stores et la populace locale se dirigent vers le chapiteau du Santa Claus Circus. A l'entrée, un homme avec une swatch jaune fluo dit la bonne aventure, mais ce n'est qu'un vulgaire charlatan.
La décoration du spectacle est des plus surprenantes. Sur le bord de piste mais un peu à part se trouve un trône. Installée dessus, une marionnette en bois coiffée d'un bonnet de père Noël sale affiche un vieux sourire haineux qui fait froid dans le dos. Aux pieds du trône un vieil homme astique l'ensemble avec un chiffon.
Le spectacle commence. DESCRIPTIF DU MJ NECESSAIRE
Le trône est maintenant au centre de la piste. C'est l'heure du choix du destin. La loterie désigne le numéro 66. C'est un jeune garçon répondant au prénom de Gabriel qui s'avance. On lui confie une épée. Le public va-t'il voter pour le pardon ? Seuls quelques voix choisissent cette solution. Aussitôt les forains s'élancent et massacrent tout le monde, y compris le groupe de démons.
Par un étrange phénomène, les démons reprennent conscience dans la rue Lucifer. Il est environ 20h30. Les démons réalisent alors que tout va recommencer à l'infinie, jusqu'à ce qu'ils découvrent la clé du mystère. Cette fois-ci le groupe va ignorer les commerces déjà vus et finir de visiter les autres restants.
Ils commencent par le bar Chez Régis. Ambiance très bretonne ici. Regis le propriétaire est un fan de Dick Rivers. A l'étage on peut entendre des bruits de dégueulis. Andras va voir. C'est la fille du proprio, 15 ans, fan de Tokyo Hotel, archétype de la jeune ado mal dans sa peau.
La figure incontournable de la maison des associations est sans aucun doute monsieur de Monsac. Un monsieur très catholique bourgeois qui anime l'association chrétienne locale. C'est aussi un directeur d'une usine de textile. Ambiance très BCBG chez lui. Cinq enfants : quatre garçons et une fille, Claudine, huit ans. Très rapidement les démons en viennent à soupçonner le père de pratiques peu avouables sur sa fille.
Les démons se mettent d'accord sur un plan d'action pour récolter un maximum de vote en faveur du pardon pour le prochain spectacle. Ils font ainsi chanter M. de Monsac. A l'épicerie, intimidation sur tout le monde. A l'imprimerie, le groupe arrive à temps pour sauver le petit Miguel. Profitant des installations, des centaines de tracs vantant les mérites du pardon sont imprimés et placardés dans le quartier. A la boucherie, une franche discussion entre la femme et son mari débloque la situation. A la boulangerie, c'est une sévère intimidation sur la mère et son fils qui est nécessaire (ainsi que quelques baffes). A la galerie, les oeuvres morbides sont remplacées par des statues en glace (merci Andras qui a le talent sculpture). A l'église, c'est le grand nettoyge. Le crucifix est remis à l'endroit. Aussitôt le vieux curé meurt en paix.
Cette fois-ci, le public rient beaucoup moins lors du spectacle. Au moment du vote, c'est le pardon qui est voté. Mais Gabriel décapite le pantin. Une énorme pagaille remplit le chapiteau. Au final, les démons sont encore tués et renvoyés Rue Lucifer à 20h30. Si le public est maintenant convaincu, il manque encore les forains.
Arrivés au campement, les démons remarquent Andréalphus sortir de l'infirmerie. Une rapide intimidation sur le médecin et celui-ci accepte d'avouer devant Baal lui-même la maternité d'Andréalphus. Aie… Ca va faire mal…. Ailleurs dans le camps, Belial rencontre Blacky et leur romance commence. Mais au cours d'un spectacle c'est le coup de foudre en coulisse entre Blacky et Crocell. Blacky ne veut rien dire à Belial et prend ses distances. Ce dernier ne comprend rien et souffre énormément de la situation, au point de péter un cable. Blacky part se consoler auprès d'Andréalphus.
Flash !!! Les démons se retrouvent dans l'impasse à Montmartre. Sur les murs un nouveau tag est apparu : "Merci". Un hotel est maintenant présent dans la ruelle. A tout hasard les démons entrent et demandent la chambre 666. Oh miracle celle-ci vient juste de se libérer par un homme très blond ! Sur la table de la chambre il y a une boule de neige dont le décor est la fameuse impasse avec le cirque au bout. Coincé sous la boule de neige, un papier avec le mot suivant : "Merci beaucoup pour le coup de main. Ne me chercher pas ou je vous tue."
C'est alors qu'une voix résonne dans le crâne des démons.
[Andréalphus] : "Aidez moi ! Je n'ai plus la force…. Ils m'ont retrouvée. Oh non…. !!!!"
FIN
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Martial Baaltrap