Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Martial Baaltrap
Monsieur Fabien reçoit un coup de fil au centre de tri: les deux derniers prétendants encore en lice pour le titre de boss sont Baal et Andromalius.
Gilbert et Fabien sont fatigués, et nous célèbres après la fameuse Nuit Bleue ! Hélas, il semble se préparer du côté de Perpignan une autre offensive angélique d'apres une missive de Baalberith : gros tuyau en perspective, donc… frais infinis pour la mission ! (Edgar se frotte les mains)
Aurélie nous accompagne car elle a des contacts sur place:
- Anaïs, Kronos grade 1
- Jasmin, Vapula grade 1
Le savoir criminel d'Edgar permet à l'équipe de récupérer 12 grenades et 2 fusils; les kevlars et les fusils persos sont emportés aussi (eh eh, mais c'est qu'on ferait des progrès !)
Arrivée à Perpignan en train: une visite rapide de la ville nous montre que la cathédrale est hostile (les cloches sonnent dès qu'on s'en approche, pourtant c'est même pas l'heure du thé… ni de l'apéro). Bon, frais infinis donc on en profite: descente dans le Grand Hôtel avec deux suites qui communiquent.
Aurélie nous ammène alors dans un appart du centre ville, sonne: on monte, pour trouver un local à l'allure d'un bureau démoniaque (dossiers, plans, ordis, le tout en bordel), occupé par nos deux sympathiques collègues:
- Anaïs est une grande fille (2m au garrot), timide et plutot nerveuse, avec des dents de cheval et un cheveu sur la langue;
- Jasmin est le modèle type de l'ado cool, et tate sa race en info.
Leur couverture est une agence d'infographie qui réalise des affiches pour les événements locaux.
Ils se révèlent étonnés par notre arrivée, car la demande de renfort qu'ils ont formulée l'a été il y a 2 mois au moment ou l'affrontement entre Crocell et Belial battait son plein, et il ne s'agissait que de faire du rangement… Hum ! Aurélie est ok pour le rangement, Andras aussi mais par défaut, tandis que Martial et Edgar vont au bar boire une(des) petite(s) binouze(s). Ils y apprennent que le roi et la reine d'Espagne passent à Perpignan dans 4 jours, ce qui d'après les autochtones va provoquer une belle pagaille avec les autonomistes. Ils repèrent également une bande de jeunes qui posent des affiches pour un sound system (Bouge ta France, featuring Diams) le soir même dans la salle des fêtes de la ville.
Martial et Edgar reviennent une première fois à l'appart, mais le rangement n'est pas fini: ils repartent s'en jeter une(plusieurs), et ne reviennent définitivement que quand tout est terminé.
Jasmin bosse sur l'ordi sur une affiche de conférence d'Ernest Lentonoir, de retour d'Afghanistan, à 14h le lendemain.
Aurélie et Anaïs décident d'aller au concert, Edgar et Andras les suivent. Problème: ils n'ont pas de place ! Andras demande gentiment à quelqu'un de lui céder la sienne, pendant qu'Edgar fait les poches de quelqu'un d'autre… Ayant récupéré 3 places, royal, il invite les filles.
Près de la scène, un pogo se met vite en place (les filles sont prudemment restées a l'ecart): Edgar puis Andras tapent un peu deux/trois guignols, mais cela attire l'attention de 2 gorilles: Andras, choppé, se transforme en gaz, Edgar se fond dans la foule pour réapparaitre derriere les filles.
- Oh, on t'avait pas vu !
- Ouais, je sais.
Le répit n'est que d'une demi-heure, et les gorilles réapparaissent: Andras est viré, Edgar se fond une nouvelle fois dans la foule, non sans avoir fait un bon gros doigt aux vigiles.
Pendant ce temps, à l'appart… Jasmin galère sur l'affiche. Un démon d'Andromalius l'a déja contacté pour savoir si Lentonoir était un démon du coin, mais non. L'annonce que doit faire le paléontologue est a priori énorme et risque de bouleverser le concept de la préhistoire.
Tout le monde finit par se retrouver à l'appart (tout comme a Flunch, pareil): Aurélie préfère y dormir, mais sans Andras qui a loupé sa séduction (du coup il est puni et y dormira quand même). Martial et Edgar vont eux dormir dans la suite, ou le room service est très attentionné.
Martial: - Des gencives des porc !!
Edgar: - Mmhmmh pour moi ce sera un poulet. A point… Non, bleu!
Et hop, on est demain, et il est l'heure de la conf ! Beaucoup de journalistes sont présents, même des étrangers (BBC…). Mais à 14h30, toutjours pas de Lentonoir: les journalistes partent, pourtant ni Maxime ni Edgar n'ont rien repéré aux alentours.
On réussit a trouver le tel et l'adresse de Lentonoir grâce à l'organisateur de la mairie, Martial et Edgar s'y rendent illico. Edgar trouve une fenêtre ouverte, s'y glisse et ne trouve personne. Martial a ete repéré par un voisin, et donc décide de lui taper la causette: Lentonoir etait chez lui vers midi, puis un break Volkswagen a surgi vers 18h, avec une effigie de Jesus et un dessin en forme de poisson sur le capot… Berk ! 2 hommes en sont descendus:
- un gars propre sur lui, lunettes tout ça
- un autre en soutane
Puis Martial loupe son baratin: il doit déguerpir ! Pendant ce temps Edgar réussit des fouilles successives pour trouver que:
- Lentonoir était assez limite sur ses thèmes de recherche (monstre du Loch Ness…)
- il étudiait en ce moment le baloukosaure
- il revient d'Afghanistan avec Loris Giaddana
- sur une maquette de bateau est collée l'adresse de ce Loris Giaddana à la cité universitaire
Puis Edgar remarque le ballet incessant des mouches dans la pièce et trouve cela bizarre… Une petit perception montre que la bibliothèque prend trop de place comparée aux pièces alentours: Edgar la déplace donc pour y trouver le corps du professeur, décapité…
Nouveau problème: les flics arrivent ! Edgar redescend par le fenêtre quand les flics entrent, se camoufle dans l'obscurité puis prend la fuite pour retrouver Martial.
De retour à l'appart, Jasmin recherche des traces de Loris sur internet et en trouve: il accompagnait bien le prof en Afghanistan, son blog montre qu'il etait plein d'enthousiasme à son retour mais les mises à jour jusque-là régulières se sont arrêtées depuis 2 jours…
La visite à la cité U est donc de mise ! L'ouverture loupée par Edgar se fera donc un peu plus brutalement par Martial. La fouille montre la préparation de Loris pour le voyage, et une correspondance amoureuse avec Claire Martinez d'Albi. La poubelle montre aussi une absence depuis 2 jours au moins…
Albi, à l'adresse supposée de Claire Martinez: Martial et Edgar font appel à toute leur verve (leur baratin, quoi) afin de persuader le père de Claire d'avoir une conversation privée avec Loris et Claire. Le fait qu'Edgar montre son insigne de police fait craquer Loris qui avoue que le coffre du musée de Perpignan contient un squelette unique et complet de baloukosaure. Loris est mort de peur et veut une protection: on le ramène lui et Claire à Perpignan pour leur donner une des deux suites.
Donc retour à Perpignan, au musée: malgré la lettre de Loris et l'insigne d'Edgar, le directeur ne veut rien savoir. Il faut une intimidation pour qu'il accepte d'ouvrir le coffre devant Edgar: un container en fer est ouvert, le coffre est lui-même ouvert… de l'intérieur, et sa paroi du fond comporte un trou de 2m de diamètre !
A l'appart, Jasmin fait une remarque intéressante: la chose sortie du coffre a dû rejoindre les egouts ! Il nous en imprime la carte, pour une expédition de nuit. Régis, Martial et Edgar ainsi que leurs kevlars et fusils réussissent à s'introduire dans les égouts et à retrouver leur chemin. Mais à l'approche du coffre, ils perçoivent des voix: ce sont celles de policiers en train d'enquêter sur le vol du container. Il suffit d'attendre, et bientot la voie est libre. La chose a agrandi certains des conduits: il est donc assez facile de suivre sa trace, qui finir par déboucher à l'air libre, qui monter un temps orageux. Une route se trouve à proximité de la sortie; une Volkswagen y démarre en trombe ! Après examen, la chose a laissé des traces qui laissent penser qu'elle mesure 5 à 6m de haut, pour un poids de 3 tonnes environ…
Certaines des nouvelles du lendemain paraissent liées à notre affaire: l'une parle d'une "bête" qui écrase les vaches, une autre de pylones renversés: les paysans locaux ont contacté des chasseurs afin de faire une battue dans la région des Prades.
Nous nous joignons donc à la battue, Régis et Aurélie sont de la partie. L'endroit est rempli de voitures venues de la France entiere, de nombreux chasseurs bien armés sont présents. Les volontaires sont bien accueillis, chacun reçoit un gilet fluo, Edgar reçoit en prime un pistolet car il est le seul à posséder un port d'arme. Eh oui, merci la couverture.
Quand soudain c'est l'illumination pour Martial: pourquoi n'y aurait-il pas parmi toutes ces voitures une Volkswagen break ? La battue est sur le point de commencer, mais en se dépêchant on en trouve une avec crucifix et tout le tintouin ! As usual, Edgar chie son ouverture mais se rattrape en créant l'obscurité qui permet à Martial de péter la vitre arrière en toute discrétion. Dans la boite a gants se trouvent une bible, un code civil, des livres pornos et 20L d'essence dans un jerrycan.
C'est l'heure de la battue: rien de neuf pendant une demi-heure, donc les distances entre participants augmentent. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que notre groupe soit totalement isolé visuellement de ses voisins… Et brusquement, un craquement derrière nous: la bête, qui en arrivant de manière transversale a réussi à percer le rideau de rabatteurs et se dirige maintenant à l'opposé ! Nous décidons de garder cette découverte pour nous et la suivons en courant. Sauf Régis, qui se chie: gageons que cela lui vaudra quelques baffes… Aurélie, Edgar et Martial suivent donc la bête dans une clairière, puis dans une nouvelle forêt; finalement la bête est arrêtée par un rocher. Apparaît alors un gars (propre sur lui tout ça) qui clame haut et fort:
- Je suis Straight, serviteur d'Andromalius et membre du Labyrinthe, ce dinosaure est a moi !
Et il se jette sur lui. Le dinosaure a l'air apeuré et semble crier d'une voix enfantine:
- Aidez-moi !
Straight essaie d'étouffer le dino mais se fait projeter contre le rocher; nous essayons de le tempérer, mais il ne veut rien savoir… Bah, c'est bêta pour lui tiens. Plop. Le dino nous remercie alors (il parle, cette fois c'est sûr) et se présente: il s'appelle Denver, le dinosaure de Dieu. Il a écrasé par mégarde un curé qui l'attaquait pendant la battue…
=> image du MJ necessaire
Grâce à une absorption de force sur Martial, Denver parvient à se transformer en petit garcon et part vers l'est ou il pense pouvoir trouver un endroit plus tranquille.
Aurélie nous confie que les freres Sariel et Raguel sont en fait Dominique et Andromalius, et que le Labyrinthe est un organisme de renseignement encore plus secret que le Bureau.
De retour au centre de tri, nous faisons un rapport dans lequel nous remplacons la mise à mort de Straight par celle du curé en soutane; une recherche de Gilbert dans les archives communes d'avant le Grand Jeu montre que Kiel est un ange dont on a completement perdu la trace il y a des millions d'années… Il trouve même que l'expérience dont parle Denver est un des plus gros plantages divins avant le Grand Jeu.
Le rapport monte finalement haut, très haut même, jusqu'à la cour démoniaque ou il discrédite Andromalius ! Baal est donc fortement pressenti pour etre le nouveau chef des démons…
(note de Martial : YEAH !!! BAAL rules Hell !!!)
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Martial Baaltrap
Gilbert invite le groupe à prendre un verre chez Régis. Echaudés par leur dernière quête du célèbre bar tenu par Jésus, nos amis demandent à Gilbert de leur montrer le chemin. Il le fait, Jésus les accueille un bonnet de Noël sur la tête avec des bières elles aussi de Noël.
Edgar: - il est cool ton bonnet !
Une fois désaltérés, les esprits se libèrent et Gilbert avoue être un peu paumé et redouter la fin du Grand Jeu, rien de moins !
Soudain, Mr Fabien s'incruste à la table et reparle d'une ancienne enquête au cours de laquelle le groupe avait dû effectuer trois missions avec Konrad Sèchepine. Les deux premières s'étaient avérées être complètement ridicules, mais la dernière avait beaucoup intrigué tout le monde, puisque le groupe avait entendu des voix parler une langue arabe dans un appartement au-dessus de celui de Konrad. Andras s'était introduit sous forme gazeuse, mais personne n'avait pu être repéré, et les fouilles avaient révélé des documents sur le Jihad ainsi que des billets de train.
Alors que Mr Fabien est plongé dans son récit arrive un ange, Nielle, ange de Blandine. Il raconte avoir vu l'archange Gabriel à Biarritz, quinze jours auparavant, sur la plage. Gabriel s'est alors complètement dévêtu, a sorti une épée lumineuse et une forme humanoïde enflammée s'est mise à lui tourner autour.
Petit rappel de Mr Fabien pour les incultes: L'archange Gabriel était un ange d'Yves très puissant. Il a fait l'annonciation à Marie, a dialogué avec Mahomet sous le nom de Djibrill afin de (re)lancer ces deux religions et renforcer les croyances. Satan a été obligé de mettre deux Princes-Démons à plein temps afin de torpiller l'islam.
Gabriel s'est fait doubler et une troupe d'anges de Laurent et de Michel ont tenté de le tuer … sans réussite. Laurent lui-même affronte Gabriel dans un combat qui a duré deux jours à travers les différentes marches, puis Gabriel abandonne. Il est alors contraint à l'exil et est autorisé à venir trainer sur notre marche de temps en temps.
Nielle prend congé, rapidement suivi par Mr Fabien et Gilbert. Le groupe s'apprête à sortir…
Edgar: - décidément il est vraiment cool ton bonnet !
Jésus: - ouais, toi aussi t'es cool !
Edgar: - ouais, je sais…
Jésus: - Joyeux Noël … et bonne chance !
Un peu perplexe, le groupe sort … et se retrouve au milieu d'une forêt de sapins enneigés. En suivant un chemin, le groupe parvient rapidement dans un village peuplé de petits bonshommes en costume rouge qui s'agitent dans tous les sens. Les démons sentent qu'il fait moins froid dans le village, l'atmosphère y est réchauffée par l'hospitalité régnante (beurk !) et pour couronner le tout, un traîneau tiré par des rennes traverse le ciel en laissant échapper un « Hohoho » retentissant.
Une attaque mentale frappe l'ensemble du groupe, seul Andras résiste et se rend compte qu'ils sont dans un rêve. Il en fait donc immédiatement part à ses partenaires. Edgar passe invisible et tente de partir en courant à travers la forêt jusqu'au moment ou il croise deux loups. Sûr de lui, il saute par-dessus (enfin il tente), mais se fait mordre au passage —> blessure fatale, surtout que 4 nouveaux loups se présentent ! Refroidi (c'est le cas de le dire) par un tel accueil, notre disciple de Valefor préféré rentre en courant auprès de ses coéquipiers en semant les loups à la course (et surtout de Martial) afin de rester en vie. Andras tente de s'échapper de ce rêve/cauchemar en volant et monte à la verticale. En s'échappant de l'attraction de ce monde, il se prend une attaque mentale qu'il n'arrive pas à déjouer et se prend une blessure grave, mais il continue son effort. Il voit la planète s'éloigner et en aperçoit une autre au loin. Il s'approche et … retombe sur Martial ! Encore une tentative ratée.
Martial, quant à lui, discute avec un des lutins: Gédéon.
Ce dernier invite le groupe dans sa hutte et paie sa tournée de … thé (supeeeeeeeer !). Le groupe finit quand même par apprendre que trois ou quatre jours auparavant un « grand blond » est passé pour chercher un ami qui avait un livre à la main (Yves?). Afin d'avoir plus d'informations, le groupe va à la rencontre de l'aveugle du clocher, qui répond au prénom de Niels. Il demande ce que font des démons ici, le groupe feint de ne pas comprendre et Niels fait claquer son aura, c'est un disciple de Beleth, qui surveille la marche des cauchemars. Le groupe demande comment échapper à ce monde et Niels donne quatre issues:
- le Trou du Renard dans la forêt
- le puits gelé
- le miroir de la mère Noël
- le cratère de fromage lunaire
Lui aussi a vu passer le « grand blond » (sans chaussure noire), et celui-ci s'est enfoncé dans la foret quand il a appris qu'il n'y avait pas de livre dans ce monde. Niels avait peur de suivre sa trace et dessine un plan au groupe afin qu'il se rende au château de la Princesse Noire, à coté duquel se trouve le Trou du Renard dans la forêt.
Echaudés par les aventures d'Edgar lors de son incursion dans la forêt, le groupe décide de se constituer des torches à l'aide de hachettes empruntées à Niels. Seul Edgar veut se la jouer et tente de casser une branche à mains nues, l'arbre en rit encore (pas sûr… à mon avis sous son écorce il faisait pas le fier).
Le groupe pénètre dans la forêt et avance dans la pénombre sous un toit de branchages, éclairés par les torches de fortune. A la lisière de la lumière apparaissent d'innombrables paires d'yeux rouges accompagnées par les hurlements des loups, mais le groupe parvient toutefois à atteindre une clairière sans encombres, au fond de laquelle se trouve le château de la Princesse Noire, adossée à une falaise dans laquelle le groupe aperçoit le Trou du Renard dans la forêt.
En s'approchant, des pleurs se font entendre provenant du château. Edgar foire sa traditionnelle tentative d'ouverture sur la porte que Martial explose. Dans le château, la Princesse Noire pleure sur son lit tout en dormant. Sur sa table de chevet se trouvent deux bols: l'un avec une flamme qui brûle sans combustible, l'autre avec un fragment de glace extrêmement pure.
Intrigué, Andras s'empare des deux bols et tente de mettre en contact la flamme et la glace. Après plusieurs essais, il y parvient et se retrouve éjecté à travers un mur (avec une Blessure Fatale en prime), les deux bols reprenant leur place. Andras décide alors de mordre la Princesse Noire afin de pouvoir la localiser à tout moment. Il y parvient mais se retrouve éjecté à travers le toit de la maison.
Les fouilles étant infructueuses, le groupe se résoud à monter sur le toit pour atteindre le Trou du Renard dans la forêt et s'y enfonce pour … déboucher dans un égout !
D'un coté se trouve un panneau « WIP » en rouge sur fond jaune, c'est le coté choisi pour la suite des aventures. Andras sort le premier en corps gazeux et débouche en plein milieu d'une route. Il aide les autres à sortir quand il n'y a plus de voitures et tout le monde se retrouve sur le trottoir. Les voitures paraissent normales … mais n'ont pas de roues ! Ayant repéré une voiture garée avec une plaque d'immatriculation « WIP », Edgar tente une ouverture et la réussit, à la surprise générale. La voiture n'apprend rien d'intéressant, mais sur la plaque, « WIP » laisse place à une immatriculation toute à fait normale et une antenne radio semble sortir du toit de la voiture.
Un groupe de jeunes un peu louches s'approche et branche le groupe de démons. Un petit combat ne se refusant jamais, Andras, Edgar et Martial se font plaisir et mettent KO les assaillants qui avaient sorti des armes inconnues, même par Martial. Les sirènes de la police se faisant entendre, le groupe emmène un des jeunes pour l'interroger et se met à l'abri dans une ruelle. Un interrogatoire musclé permet de découvrir que ce monde s'appelle NightCity et que la date est 2512. Le pauvre jeune nous lâche le nom de l'endroit le plus branché de la ville, le Stinking Blue Boy puis retombe dans les pommes (légèrement aidé par quelques coups de boules). Le groupe cache le corps inanimé dans une poubelle et prend le bus pour le Stinking Blue Boy.
Sur place, les démons ne peuvent résister à jeter un coup d'oeil dans le stade de Shit Boxing, un stade d'art martial local. Après avoir vu un combat qui s'est terminé par la mort d'un des deux combattants, ils quittent le stade pour pénétrer dans le Stinking Blue Boy. Il s'agit en fait d'un hangar dans lequel s'est installée une boite ambiance speed-techno. Le contact s'établit rapidement avec le barman, un certain Nihiel (tiens tiens, ça me rappelle quelqu'un) qui se souvient avoir vu passer un grand blond, style business-man, qui est ensuite parti en direction de la Dough Tower, dont une des fenêtres du 2ème étage permettrait de sortir de cette marche. Profitant de cette source de connaissances sur ce monde, le groupe apprend que le fameux WIP signifie Work In Progress, pour les zones de ce monde qui ne sont pas encore complètement créées, car il s'agit d'un monde de test cyber punk de Beleth. Interrogé sur une affiche derrière son bar montrant la Princesse Noire, Nihiel informe qu'il s'agit de Blacky, LA star de ce monde, qui loge au Fire & Ice Hôtel. Elle est gardée par des COPS depuis qu'il y a eu une tentative d'attentat sur elle.
Le groupe décide d'aller lui dire bonjour avant de quitter ce monde, se rend donc au Fire & Ice Hôtel et tente de rentrer par-derrière afin d'éviter de se faire repérer par les COPS. Edgar, décidément très en forme, foire son ouverture habituelle et escalade donc la façade pour entrer par une fenêtre, puis revient ouvrir la porte de l'intérieur.
Andras manquant de discrétion dans les couloirs, les COPS débarquent et … on passe en mode combat. Les crocs d'Andras et la hache de Martial font du nettoyage, ne reste plus qu'un membre des COPS en lutte avec Edgar. Martial s'avance et lève sa hache pour mettre fin aux jours de cet humain qui le retarde dans sa mission …. et rate l'humain !!! Edgar doit défendre pour éviter de se faire couper en deux et … rate sa défense. Calcul des dégâts de la hache de Martial: 24, c'est donc une Mort Subite pour Edgar. Ce dernier a donc le droit à un dernier lancer de dés sur sa force (avec quelques modificateurs) pour éviter de mourir, et rate son lancé. Stupeur ! C'en est fini de notre Valefor préféré !
Plein de remords, Martial tente de se servir de sa relation privilégiée avec Kronos pour l'invoquer et tenter de remonter le temps et sauver son partenaire. Pour réussir une véritable invocation, il doit maximiser sa réussite sur son lancé et fait … 666 !!!
Un Dong sourd retentit et un petit vieux arrive lentement, il s'agit de Kronos lui-même. Une fois informé de la situation, il accepte de revenir 2 secondes avant le moment fatidique. Un second Dong retentit et Edgar est à nouveau à la lutte avec le dernier COPS. Andras s'en occupe au corps-à-corps et tout le monde est content de se retrouver en un seul morceau (Martial a quand même perdu sa relation privilégiée avec Kronos et gagné du même coup un tatouage en forme de sablier dans le cou).
Une fois dans la chambre de Blacky, les démons ne voient que des écrans. Une fouille rapide ne donne rien d'autre qu'une multitude de micros et de haut-parleurs dissimulés un peu partout dans la chambre. La fille à l'écran ouvre les yeux.
« Je ne veux plus etre obligée de choisir »
« Pourquoi ne peuvent-ils pas s'entendre? »
Puis elle referme les yeux et restera muette. Les démons quittent la chambre et prennent un taxi en direction de la Dough Tower, qui, elle aussi, est gardée. Andras s'envole discrètement vers la fenêtre du dernier étage qui permet de quitter ce monde, tandis que Martial et Edgar partent dans les égouts. Ils trouvent une porte marquée DT1#-3. De nombreux escaliers plus tard, ils rejoignent Andras et tout le monde sort par la fenêtre. Les armes récupérées sur les jeunes disparaissent … et les démons tombent sur un nuage.
Rien à l'horizon à part des nuages blancs et jaunes sur un ciel violet. De nombreux objets volent en tous sens, d'un biplan de la 2ème guerre mondiale à un véritable trois mâts, en passant par Superman et la machine volante de Léonard de Vinci. Andras repère des personnes sur un autre nuage et veut s'y rendre en volant, mais son pouvoir de vol ne fonctionne pas ici et il doit réussir un test de Volonté pour arriver à maîtriser Vol onirique et ainsi éviter de tomber dans le vide … 666 !!! Il obtient alors Vol onirique niveau 2 et sauve sa peau. Martial s'entraîne au-dessus du nuage et apprend Vol onirique niveau 1 tandis qu'Edgar n'y parvient pas, malgré tous ses efforts. Il se fait donc porter par ses deux collègues et tout le monde arrive ensemble auprès des habitants de ce nouveau monde. Andras engage subtilement la conversation afin de retirer des éléments intéressants.
[Andras] Il est où Nihihiel ?
[Habitant] Qui ça, Niel ?
[Andras] Oui, lui, il est où ?
Niel vit dans une montgolfière au Sud. Le groupe s'y rend en volant (enfin ceux qui savent hein, l'autre se laisse porter comme un boulet) et rencontre Niel. Ce dernier confirme avoir vu passer un grand blond qui, lui aussi, a appris à voler auprès du professeur Volkiri. Sinon, Blacky est maintenant la Noire Soeur d'Icare, et il faut faire très attention aux bateaux pirates, surtout celui du Hollandais Violent.
Volkiri confirme avoir appris à voler au grand blond (un excellent élève) qui est ensuite parti en direction de la ville. Edgar profite de la présence d'un professeur pour tenter d'apprendre à voler lui aussi et … 666 !!! Il obtient donc Vol onirique niveau 2.
En arrivant en ville, le groupe croise Superman qui affirme avoir vu passer le grand blond en direction de la Bibliothèque du Marchand de Sable (qui est d'ailleurs une sortie de ce monde). Puisqu'il est impossible de partir sans aller faire un coucou à la Noire Soeur d'Icare, tout le monde s'y rend et la trouve en train de faire une chute sans fin à une vitesse vertigineuse. Elle est entourée d'une multitude de flammèches et son sillage est composé de neige. Après plusieurs tentatives infructueuses, il apparaît impossible ne serait-ce que de ralentir sa chute. Il est donc temps de se rendre à la Bibliothèque du Marchand de Sable.
Arrivant sous un orage terrible, Edgar et Martial évitent la foudre, mais pas Andras qui se prend donc une blessure légère. Les démons pénètrent dans la bibliothèque et descendent un gigantesque escalier en toute discrétion, enfin presque ! Edgar tire un … 111 !!! et fait tomber trois livres d'une étagère: la Bible, le Coran et le Talmud. La progression continue dans une bibliothèque qui semble vivante, dont les murs bougent dans un rythme de respiration.
Le groupe parvient à une salle de style gothique qui débouche sur un énorme puits, coupé par d'énormes plate formes sur lesquelles se trouvent d'innombrables livres. Sur l'une d'elle, en contrebas, se trouvent le grand blond et son ami à lunettes. Il s'agit bel et bien de Gabriel et Yves, en pleine discussion.
Gabriel reproche à Samaël d'être parti et, pour toute réponse, Yves lui tend son agenda. Après l'avoir lu, Gabriel est tout retourné. Yves lui dit alors qu'il doit s'en aller. Une lumière très vive apparaît et Gabriel disparaît dedans. Yves dit alors aux démons de s'approcher, bien qu'ils soient tous protégés par l'Obscurité d'Edgar, et leur dit qu'il est temps qu'ils rentrent chez eux car il leur reste tant à faire … Il leur indique une allée entre deux rangées d'étagères de livres qui semble s'étendre à l'infini. Les démons s'avancent … et débouchent dans le centre de tri !
Mr Fabien arrive alors tout essoufflé et annonce avoir retrouvé la piste de Yolande en Suisse. Le groupe doit s'y rentre dans les plus brefs délais.
Remarques:
- Pas de PA, une arnaque de plus, le MJ commence à avoir peur pour son appart :P
- Décaler quand un partenaire est en lutte, ça NE SE FAIT PAS
(note de Martial : Ben pourquoi ?…….. Ouh attention Edgar ! Ca va trancher….)
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Martial Baaltrap
Fondu enchaînée……
[M. Fabien] : - Mais bon sang ! Qu'est-ce que vous fichez dans les sous-sols du centre de tri ? Ca fait des heures que je vous cherche !!! On a retrouvé Yolande ! Vous partez pour la Suisses illico-presto ! Magnez-vous !
La transition est plus que brutale. A peine la marche onirique s'estompe-t'elle que nos sympathiques démons sont de nouveau sur la brèche. En effet, une de leurs vieilles connaissances vient de refaire surface. Yolande JOLIMONT, avatar d'Andréalphus, a été aperçue dans la bonne vieille ville de Bâle, en Suisse allemanique. C'est Geneviève LEHMANN, un ex-démon d'Andromalius, qui a donné l'alerte (ex depuis que le susdit prince-démon a été mis au ban). Puisque notre tryptique infernal trempe déjà jusqu'au cou dans cette histoire, l'administration les envoie dénouer l'affaire en douceur.
La mission est somme toute classique :
- aller à Bâle,
- prendre contact avec Geneviève,
- convenir d'un plan,
- convaincre Andréalphus de revenir aux enfers.
Des ordres simples (les trois premiers points), sans forcément être simplistes (surtout le dernier point). Voyage en TGV première classe. Grosse liasse de billets pour les frais de mission (Martial sert de porte-monnaie histoire de décourager d'éventuelles pulsions d'Edgar).
Petite surprise de dernière minute. A la gare de l'Est, juste avant d'embarquer, Aurélie nous rattrape. Elle nous remet un message officiel de la hiérarchie arrivé au dernier moment. Cette missive est à remettre à Andréalphus en personne et est sensée nous faciliter la tâche pour convaincre le prince-démon de coopérer. Parfait ! Juste ce qu'il nous manquait. Pour ne pas risquer de compromettre son authenticité, la lettre n'est pas ouverte. Son contenu reste donc secret pour l'instant. Puis c'est enfin le départ pour Bâle. [NDLA : pour des raisons de lisibilité, je passerai sous silence toutes les plaisanteries, blagues et autres jeux de mots avec Bâle.] Durant le trajet, Edgar passe le temps en pick-pockettant les contrôleurs et les passagers. Peu de bénéfices, mais ça fait toujours plaisir.
Arrivés à destination, nous téléphonons a Geneviève pour prendre contact.
[Geneviève] : "euh je peux pas là. J'te rappelle !"
Elle nous raccroche au nez.
[Andras] : "P'taing c'est quoi ce bordel !"
Geneviève rappelle.
[Andras] : "Euh attends. J'te rappelle !"
Puis Andras lui raccroche au nez.
Visiblement Geneviève est plutôt stressée et ne semble pas goûter aux petites blagues téléphoniques. Mais son attitude un peu sêche commence à agacer du monde. Andras tente le bluff en se faisant passer pour des grades 2 et ainsi rabattre un peu le caquet de la demoiselle. Bonne idée, sauf que le baratin ne prend pas… Rendez-vous est pris demain sur une barge qui traverse le Rhin à 9h. Le mot de passe est :
- C'est incroyable comme nous avançons vite !
- Et encore, vous devriez voir quand il y a du vent !"
Le groupe descend à l'hôtel Royal Bâle. Edgar demande à mettre sa montre au coffre. Bien sûr ce n'est qu'un prétexte pour repérer les lieux et récupérer le code, code dont il parvient à obtenir 80 %. Alors que Hans le gardien le laisse seul dans la salle, Edgar tente de forcer l'un des nombreux autres coffres. Sans surprise c'est encore un échec. Pendant ce temps, Andras cherche une vieille riche pour la… sucer… Le soir Edgar dérobe le trousseau de clés à Hans. Puis il se rend subrepticement au coffre. Devant l'immense porte de la salle, Edgar ne peut s'empêcher de frémir à l'idée de toute cette richesse qui l'attend de l'autre côté. Avec 80 % du code d'accès, la difficulté de forcer la serrure passe de légendaire à très difficile. Oui mais c'est oublier un peu vite l'habileté d'Edgar avec les serrures… Nouvel échec. Edgar dépité retourne d'où il vient.
Le lendemain c'est le rendez-vous avec Geneviève. C'est une vieille qui semble très tendue. Elle nous fait un topo de la situation. Andréalphus loge à l'hôtel Vater Rhein sous le nom de Josianne d'Armentière. Elle est toujours enceinte mais elle sort et s'amuse beaucoup. D'ailleurs ce soir elle se rend au Basel Theater pour une représentation. Par contre, depuis trois jours environ, trois individus louches rôdent autour de l'hôtel. Geneviève a fait un dossier avec photos sur eux. Elle nous le tend.
Le premier est un grand black chauve super musclé et super classe. Martial l'identifie tout de suite comme Thomas Hobbs, grade 3 de Baal. C'est une vraie légende, et accessoirement l'idôle de Martial, mais chut…
[Maître] : "C'est le grade 3 le plus proche de Baal.
[Andras] : Ah donc Baal il est juste à côté c'est ça ?…. Mais Baal ou Bâle ?…..
Le deuxième personnage est un type maigre, en costume Gucci, les cheveux oxydés. La troisième personne est une bombasse super sophistiquée, du genre femme fatale. Une fois les informations transmises, Geneviève veut nous quitter.
[Maître] : Bon ben c'est finit, Geneviève s'en va en courant.
[Edgar] : Ben….. Ca sert à rien… On est sur un bac…..
Le bac rejoint l'autre rive du Rhin. Malheureusement le retour n'est pas tout de suite, et le contrôleur ne veut rien entendre. Andras décide d'accélérer les choses. Maxime attaque le contrôleur dans un remake des oiseaux de Hitchcock. Le fontionnaire saigne abondemment. Andras, usant de son baratin, parvient à convaincre le pilote de rejoindre l'autre rive où est sensé se trouver un hôpital.
Au théâtre, il n'y a malheureusement plus de billet disponible. Martial tente de se faire embaucher comme technicien, mais son aisance sociale n'étant pas très élevée, il n'est pas très convaincant dans son rôle. Finalement la location de costumes de soirée pour tout le monde se révèle être la solution la plus pratique. Ensuite il ne reste plus qu'à Edgar de dérober des billets dans les poches des gens attendant devant le théâtre l'ouverture des portes. Pour maximiser les chances de réussite, Andras fait diversion en tchatchant. Facile avec une aisance sociale comme la sienne. Même Régis se rend utile. Il se planque dans les toillettes pour faire une détection du bien (comme d'habitude) et réussit ! Le secteur est clair, pas de gugus en vus. Yolande est repérée au bras d'un gros moustachus, inconnu au bataillon. Les démons graissent la pâte d'un ouvreur pour qu'il remette la missive officielle à Yolande, glissée discrètement dans son programme. Fait curieux, Edgar repère une douzaine de pompiers français sur place. Etrange. Edgar mène une petite enquête discrète. Apparemment c'est un service délégué…
Le spectacle est sur le point de commencer. Les gens prennent place. C'est à ce moment que nos démons réalisent un énorme manque dans leur liste de matériel : le coussin péteur. Ne jamais négliger les bonnes blagues, c'est bon pour le moral et la cohésion d'équipe. Yolande et son cavalier d'un soir sont dans une loge privée. Finalement Andras parvient à identifier l'homme en question. Il s'agit de Hans Helmut von …, très connu dans la Jet-Set. La représentation commence. Edgar s'éclipse pour aller faire un tour à l'étage de leur loge. Mais voilà qu'il croise une ouvreuse un peu trop zélée qui veut l'aider. Notre voleur en herbe parvient à lui sortir un joli baratin (oui euh voyez-vous j'étais aux toilettes mais là ça va mieux…) Hélas ! Elle lui demande son billet pour le guider jusqu'à sa place. Mauvaise pioche car nos démons sont au premier rang juste devant la fosse. Il ne fait pas bon d'être trop consciencieux dans son travail. Notre pauvre ouvreuse va le découvrir un peu tard. Edgar l'assomme et va la cacher dans les toilettes. Il la ligotte avec (beaucoup) de papier-toilette (petit clin d'oeil car le spectacle est "Toutankhamon").Edgar arrive enfin à l'étage de la loge de Yolande. Nouveau problème, il y a deux portes à l'étage. Derrière la première porte il n'y a aucun bruit. Derrière la deuxième on distingue de petits bruits. Rien de très concret.
C'est l'entracte. Tout le monde se retrouve dans le hall. Geneviève est là aussi. Elle nous voit, nous fait de grands signes, et court vers nous… avec un étrange gros ventre… Bizarrement un mauvais pressentiment empoigne le groupe. Par réflexe, les démons tentent de s'écarter, sauf Martial qui n'a peur de rien (ou qui ne comprend rien). Soudainement Geneviève explose. Elle a joué au terroriste kamikaze. Martial se prend une blessure grave. Les autres s'en sortent sans égratignure. Inutile de dire que dans le hall c'est un immense carnage. Yolande profite de la confusion pour s'échapper avec son mec, au volant d'une Porsche. Aussitôt Thomas & Co se lancent à leur poursuite à bord d'une BMW. Allons continuons le tour de l'industrie automobile allemande, Martial fracture une Mercedes et prend le volant. Sauf qu'il faut encore démarrer. Edgar traffique les fils… Echec. Hum… Essayons avec une Ferrari qui traînait devant le théâtre. Réussite ! C'est maintenant une course-poursuite endiablée (c'est le cas de le dire) dans les rue de Bâle. Martial est au volant. Petit oubli, Régis est resté dans les toilettes de l'opéra. Tant pis. Le démarrage est un peu difficile. Mais Martial a l'idée (un comble pour un Baal tout de même) de regarder s'il n'y a pas un GPS à bord de la voiture. Bonne pioche. Ainsi Martial peut-il anticiper les trajectoires et gagne un bonus à la conduite qui compense les handicaps du départ.
Les deux premières voitures franchissent un carrefour en trombe. La Ferrari s'élance à son tour. Cette fois-ci c'est l'impact avec un poids-lourd. Andras se change en corps gazeux pour réduire les dégats. Mais finalement les dommages ne sont pas si terribles que ça. Les démons parviennent même à remonter sur la BMW. Thomas et son collègue se mettent aux fenêtres et s'apprêtent à tirer sur la Porsche. Martial percute alors leur voiture et se porte à leur niveau. Le duel entre démons s'engagent. Thomas saute sur le toît de la Ferrari. L'autre démon au cheveux oxydés mitraille sec. Andras se prend la rafale mais résiste au dégâts. La conductrice nous percute mais ne parvient pas à nous envoyer dans le décor. Edgar lance une création mineure de froid pour faire glisser Thomas du toît de la voiture. Celui-ci parvient à garder son équilibre. Andras fait de même sur les roues de la BMW pour la ralentir. Martial en profite pour la percuter à son tour mais la manoeuvre échoue. La BMW se retrouve néanmoins derrière l'italienne. Thomas défonce le toît de la Ferrari et inflige une blessure fatale sur Andras. Le bougre cogne drôlement fort. Ce n'est pas un proche de Baal pour rien. La situation commence à devenir ingérable. Soit… Martial pile net. La BMW percute très violemment la Ferrari. Thomas fait un immense vol planné et atterrit dans une voiture. Malgré le choc, la BMW parvient à redémarrer. Par contre la Ferrari est complètement morte. (Fichtre ! Je savais qu'il fallait prendre la Mercedes !…) Andras s'envole courageusement pour les poursuivre. Mais c'est alors que surgit un camion de pompiers… entouré de flammes !!!! Hum… Ca sent le Belial à plein nez. Nos démons se mettent prudemment à l'abris. Bien leur en a prit, car les Belials n'ont pas l'air de vouloir faire dans la dentelle. Ils percutent la BMW de plein fouet et l'arrosent aux lance-flammes. La BMW parvient tout de même à s'échapper, poursuivit par le camion de pompiers. Il n'y a plus rien à faire, fini pour ce soir.
Grâce à ses relations dans la Jet-Set, Andras sait peut-être où habite Hans-Helmut. Après informations, il y a au final deux adresses possibles. L'une est le château Hansburg à Bâle. L'autre est un chalet à la station de ski de Grindelwald. Coup de téléphone à la première : la femme de chambre répond que son employeur n'est pas là. Appel au chalet : c'est le répondeur… Pas de doute ils sont là-bas.
L'arrivée à Grindelwald est un peu déconcertante. Il y a une multitude d'Indiens qui se promènent dans les rues… Et visiblement ils ne sont pas habitués à tant de fraicheur. Le groupe descend dans un grand hôtel. Renseignement pris sur le chalet, celui-ci est connu dans la région comme le nid d'aigle et se situe logiquement tout la haut sur le sommet de la montagne. A mi-chemin se situe le lieu de tournage d'un film indien made in Bollywood. Cela explique bien des choses… Les démons partent en expédition à la nuit tombée. Arrivés au niveau du plateau cinématographique, ces derniers font une halte le temps que Maxime fasse une reconnaissance aérienne. Pour ne pas perdre de temps, Edgar s'amuse à saboter les scènes avec un coussin péteur acheté au village. Andras mordille une figurante indienne et parvient à la rendre accros (c'est le cas de le dire). (blague récurrente : "Et là elle est où l'Indienne ? - En bas dans la vallée. - Et là elle est où ? - Toujours en bas…") Maxime revient. Visiblement le chalet ressemble plus à un bunker qu'à un nid. Le groupe se met en route. L'ambiance est plutôt décontractée. Edgar fait une bonne blague avec son coussin péteur tout neuf. Les autres le punissent à coup de boules de neige. Cependant les cents derniers mètres se font dans l'obscurité mais aussi dans la discrétion la plus totale. Même Maxime passe en mode discret en retirant son écharpe rose qui lui tenait chaud et s'abstient de s'allumer en torche enflammée.
[MJ] : "C'est la descente au corbeau."
Devant le chalet, pas de gardes ni de caméras, mais une grande porte. Le groupe fait néanmoins le tour pour passer par derrière. Cela nécessite un peu d'escalade. Martial n'est pas à son aise et doit se faire aider par ses collègues. Ils finissent par arriver sur une corniche qui surplombe la terrasse à l'arrière du chalet. Martial se vautre lamentablement en sautant. Décidément l'esalade ce n'est pas son truc. Edgar lance une obscurité et ouvre la porte. Comme l'obscurité "protège" le groupe, Edgar se permet quelques facéties avec son coussin péteur. Mais voilà… Yolande est là qui attend son petit monde, en peignoir s'il-vous-plaît !
[Edgar] : Yolande ! en peignoir ?… Chtong !!!
[Andras] : Fais gaffe ! Ca dépasse de l'obscurité !
[Edgar] : Ah merde. Bon ben réduction…
Hans est là aussi qui nous attend avec un pistolet, mais bizarrement les démons le trouvent beaucoup moins sexy que Yolande… Elle commande à son mec (mais franchement qu'est-ce qu'elle fout avec un minable comme lui ?…) d'aller lui chercher un Martini. Restée seule avec les démons (ou plutôt les démons restés seuls avec Yolande), l'avatar d'Andréalphus est passablement enervée. Visiblement la lettre ne lui a pas fait du tout plaisir. Elle nous la lit et effectivement c'est une grosse arnaque. Note pour plus tard (si c'est encore possible), demander une sérieuse explication à Aurélie. Avec sa voix impérieuse, elle nous commande de nous agenouiller. A part Martial, tout le monde parvient à résister (même Régis). Mais Andras fait néanmoins semblant d'obtempérer.
Coup de théâtre ! Au moment où Yolande bondit sur le groupe pour l'étriper, la porte du chalet explose dans un torrent de flammes ! Les six pompiers s'invitent à la fête. S'en suit alors une séquence course-poursuite façon Benny Hill dans les couloirs du chalet : Yolande devant, puis les Bélials, ensuite notre groupe de héros, et enfin Martial à la traîne qui n'a pas tout compris à la situation. Yolande rejoint le garage où Hans l'attendait sur une moto-neige. Les différents poursuivants s'élancent tous à leur suite avec les autres moto-neiges présentes dans le garage. Seul Martial arrivé trop tard ne trouve plus d'engin disponible. Tant pis, il prendra des skis.
Edgar et Andras à deux sur leur moto-neige engagent le combat avec les Bélials. Les *111* du MJ aidant, les pompiers de feu sont éliminés. Nos deux héros continuent alors sur Yolande qui s'est réfugiée dans un chalet du village. Au moment où ceux-ci pénètrent dans la bâtisse, c'est pour y découvrir Yolande en train de manger Hans et disparaître dans un "plof" retentissant. (Ca me rappelle un épisode dans un certain hôpital ça….)
Retour au centre de tri. Andras se charge d'exprimer son mécontentement à Aurélie, heureusement de façon non-létale, parce-que sinon il n'y aurait plus personne à interroger. M. Fabien est mis au courant. Pour preuve, les démons lui montrent la lettre pseudo-officielle récupérée dans le nid d'aigle.
[M. Fabien] : Oh la la ! Mais on vous a tendu un piège !
Edgar et Martial vont fouiller l'appartement de la jeune fille. Celui-ci est extrêmement austère, ça ne colle pas vraiment avec le tempérament connu de la jeune secrétaire. Martial découvre un coffre mural caché derrière un tableau. Bien sûr Edgar ne parvient pas à le forcer (ce serait trop simple). Même Martial n'arrive pas à casser la porte avec sa hache. Tant pis, au grands maux les grands remèdes. Notre disciple de Baal éclate le mur pour en extraire le coffre et les deux compères repartent avec. Il doit bien avoir tout ce qu'il faut au centre de tri pour les serrures récalcitrantes. Pendant ce temps, Aurélie essaie de séduire Andras pour qu'il la fasse libérer. Mais notre grand séducteur slave préferre les femmes d'âge mure et le lui fait savoir à grand coup de boule dans la tronche. Le lendemain, M. Fabien procède à un interrogatoire en règle en lui fouillant son cerveau.
[MJ] : Il va lui faire des trucs pas très catholiques. :-)
Impossible de lui soutirer la moindre information. Néanmoins les tortures révèlent le vrai visage d'Aurélie, très loin de la secrétaire un peu gourde et stupide. Dans le coffre, quelques classeurs et dossiers, des correspondances avec un certain Monseigneur… Surtout le groupe y découvre un dossier Jurassik Park très instructif. C'est ainsi que l'on y apprend que tout l'épisode de Denver dinosaure de dieu n'est qu'un immense pipeau mis en place dans le but de discréditer Andromalius. Straight était en fait un démon de Baalberith du nom de Valoche qui détenait le pouvoir de polymorphie. De plus c'était Aurélie le soit-disant prêtre écrasée par Denver. Quant à Denver, il s'agissait en fait d'Ishtar, démon de Caym dont la vraie apparence est celle d'un petit enfant. Tout ce joli petit monde appartient au Daemonis Maleficum, une organisation ultra-secrète (encore une) de Baalberith, qui trouve que les démons ne vont pas assez loin et qui prône l'extermination pure et simple de tous les humains.
M. Fabien veut la tuer de suite. Mais il nous la laisse une après-midi pour que nos démons puissent jouer un peu avec elle. Ils apprennent ainsi qu'Aurélie est en fait un grade 0 de Baalberith, que son contact dans le Daemonis est un certain Alenzo Balmaskez, vendeur de pommes d'amour sous la grande roue de la place de la Concorde. Son but au centre de tri était d'utiliser des groupes de démons influençables pour servir les desseins de son organisation.
Au vu des résultats de cette mission, M. Fabien nous offre huit jours de vacances aux Baléares.
[Edgar] : Au Baal et Are ?
Accessoirement, nos trois démons obtiennent leur grade 2. (Youpie !!!!)