Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Fenrir, Martial Baaltrap
Avant de recevoir sa convocation, Edgar veut s'acheter une montre à 100.000 euros histoire de regagner plus rapidement ses PAs. Il se rend donc place Vendôme et rentre dans une jolie boutique. Une fois son modèle choisi (mécanisme en platine et entièrement assemblé à la main), sa cleptomanie refait surface et il ne peut résister à l'envie de la voler. Il demande donc à aller aux toilettes, passe invisible, prend la montre, sort avec et la met dans une poubelle (!), puis re-rentre, retourne aux toilettes et ressort visible. A ce moment, le vendeur se rend compte que la montre a disparu et il appelle la police qui reconnait le commissaire du XVème, mais la procédure étant ce qu'elle est, elle l'embarque et pratique une fouille complète (TR compris). Bref, Edgar a eu sa montre gratos avec un TR en prime, alors qu'il pouvait simplement sortir et re-rentrer en invisible pour éviter tout désagrément …. ou alors peut-être qu'Edgar entretient des rapports privilégiés avec ses collègues … (réponse du concerné: non non. Mais je connais des disciples de Samigina qui vont finir par se prendre des TR invisibles dans le derrière, corps gazeux ou pas !)
Mr Fabien convoque le groupe au centre de tri et lui fait lire un article découpé dans le journal traitant d'une attaque de fourgon blindé de la Brinks. Il affirme qu'il s'agit d'un démon renégat et demande au groupe de lui faire comprendre que c'est vraiment pas bien !
L'article relatant l'usage inhabituel de protoxyde d'azote pour faire geler les portes du fougon blindé (afin de les rendre plus fragiles), le groupe effectue quelques recherches et découvre que ce produit n'est fabriqué qu'à la NASA et qu'il est très instable, rendant son transport très difficile. Un démon renégat de Crocell collerait donc parfaitement au portrait de l'attaquant.
Le groupe rencontre le commissaire Riplay qui était chargé de l'enquête … était car le GIR (Groupe d'Intervention Régional) la lui a enlevée. Le groupe apprend quand même que non seulement la porte arrière, mais aussi les pneus étaient gelés, ce qui a causé la perte de contrôle du conducteur du véhicule.
De plus, Leduc, le convoyeur décédé, est mort à coup de fusil à pompe. Jusque là, rien d'anormal, mais Riplay nous dit qu'il a été stupéfait de constater que le coup a été tiré d'une dizaine de mètres et que tous les plombs ont atteint Leduc. De toute sa carrière, il n'a jamais vu une telle précision !
Le groupe se rend à l'enterrement du convoyeur décédé et rencontre son frère qui est très remonté contre la Brinks et surtout contre la banque qui détenait les fonds, SWA, qui avait déjà fait l'objet de plusieurs tentatives d'attaques sans que la direction ne porte plainte ou ne modifie sa sécurité. Il va même jusqu'à soupçonner un coup monté de la SWA.
Le groupe décide de se rendre à la SWA pour essayer d'y voir plus clair. Demandant à voir le directeur, sa secrétaire nous informe qu'il est impossible de le voir sans rendez-vous. Un coup de Séduction plus tard, nous avons un rendez-vous pour l'après-midi même et nous somme reçus par un chargé de clientèle: Mathieu Averse.
Ce dernier nous apprend que seules 4 personnes de la banque connaissaient la route: lui-même ainsi que les deux autres chargés de clientèle (Gérard Lepuis et Michel (Renaud) Douze), et bien sur le Directeur, Antoine Escaut.
Le groupe lui demande de parler un peu des 3 autres personnes, et Mathieu raconte que son Directeur est très ami avec les politiques et qu'il va surement s'y lancer tôt ou tard, que Gérard est un communiste/alter-mondialiste et fait l'apologie des verts sur son blog et que Michel est l'expert comptable.
En attendant l'heure de notre rendez-vous, le groupe se rend à la Brinks pour tenter d'y glaner quelques informations, mais aucune nouvelle information n'est dénichée.
Le groupe rencontre donc Antoine Escaut, directeur de la SWA. Plutôt embêté par nos questions, il force Edgar a dire qu'il est de la Police et du coup demande aux autres membres du groupe de sortir de la pièce. La peur d'une mauvaise publicité pour son établissement donne une idée au directeur: il embauche le groupe pour effectuer une enquête interne discrète afin de déterminer si quelqu'un de l'établissement est lié, de près ou de loin, à cette affaire.
L'appât du gain étant ce qu'il est pour un Valefor, Edgar accepte et négocie le tarif: 500 euros/entrevue (ce qui est complètement ridicule !!! Ben oui mais bon, moi j'ai pas baratin à chais pu combien). Edgar tente de cacher l'aspect financier du contrat, mais son Baratin ne marche pas sur Andras: l'estime pour Edgar est en chute libre au sein du groupe (ouais ouais, on le saura ^^).
Entrevues:
- Michel R. Douze: Il reconnait qu'il devait être d'astreinte pour ce convoi, mais qu'il l'a échangé avec Gérard. Son avis sur les autres suspects: Mathieu est un p'tit con, Gérard a un bon fond et Antoine a les dents longues.
- Gérard Lepuis: Il apparait très stressé devant le groupe et un peu de pression le fait craquer: il avoue avoir communiqué l'horaire à son vieux pote, Raymond Bourgoin, qui avait besoin d'argent. Il déclare aussi que le directeur blanchirait de l'argent pour le compte du député-maire.
Avant de pouvoir continuer les entretiens, Mr Fabien appelle le groupe et lui demande de rentrer immédiatement.
Le groupe rentre donc en voiture et Edgar s'amuse avec la sirène en route: Mr Fabien les accueille rouge de colère.
Et la discrétion Bordel !!!!!!!!!
Le debriefing commence dans la salle café du centre de tri en présence de Mr Fabien, Gilbert et Aurélie. En plein récit, le groupe est interrompu par un bruit de fenêtre brisée. Mr Fabien reproche au groupe d'avoir été suivi et lui demande de nettoyer tout ça.
Les intrus sont au nombre de trois: un skin, un ennemi à la peau argentée et le dernier avec les yeux qui brillent. Martial et Andras se précipitent à leur contact tandis que Fenrir et Edgar accueillent le skin qui leur fonce dessus. Dans la mêlée, l'ennemi aux yeux qui brillent lance une décharge …. directement dans le dos du skin (666 du MJ :P ).
Fenrir utilise son tout nouveau pouvoir de Grade 2 pour faire apparaitre une guitare et late le skin à grands coups de Fender pendant qu'Edgar se rend invisible et l'immobilise.
Andras se jette, crocs en avant, sur l'ennemi aux yeux brillants et le mord sauvagement tandis que Martial joue de la hache sur celui à la peau argentée.
Trois plops plus tard, le calme est revenu dans le centre de tri.
Mr Fabien envoie le groupe chez Raymond mais le GIR est déjà passé et l'a arrêté. Il est passé en comparution immédiate et a été envoyé à Fleury-Mérogis.
Mr Fabien demande donc au groupe de rentrer en prison à Fleury-Mérogis en tant que détenus. Le groupe attend donc la sortie d'un fourgon de la Brinks et l'arrose copieusement à l'arme à feu, puis attend patiemment la police pour se faire embarquer.
Les membres du groupe se retrouvent dans des cellules séparées, chacun avec deux co-détenus. Les présentations sont faites à coups de baffes. Martial est le plus efficace en récoltant une information: Eric Postier connaîtrait Raymond Bourgeois.
L'heure de la promenade ayant sonné, le groupe se rassemble et partage ses impressions,Edgar se fait des amis parmi les promeneurs.
[César] - Psit ! Tu veux du caramel ? C'est 20 sacs !
[Edgar] - Bin, on m'a tout pris à l'entrée.
Le groupe aborde Eric Postier afin d'avoir la description de Raymond, mais Eric se la joue caïd et refuse de coopérer. Le ton monte et Eric appelle ses potes qui nous entourent.
"C'est trop sympa les gars, on voulait justement se défouler !!"
La baston tourne court, Andras et Martial distribuent les pains tandis que Fenrir lance une onde de choc. Tout le monde est KO, sauf Eric qui tentait de s'enfuir, heureusement Edgar l'a immobilisé au sol.
L'interrogatoire se finit vite et Eric désigne Raymond et donne son numéro de cellule: le 44-B.
Les matons arrivent et calment tout le monde à coups de tazers avant de les mettre au mitard.
Fenrir profite de ce moment de tranquillité pour faire apparaître une cornemuse grace à son pouvoir de Grade 2 (on le saura qu'il est passé Grade 2 lui :oP ) et commence à jouer, pendant qu'Edgar s'entraine à ouvrir/refermer la porte de la cellule.
Andras passe en forme gazeuse à la tombée de la nuit et se met en quête de la cellule 44-B. Après s'être un peu perdu, il la trouve finalement juste avant de tomber à cours de PP.
Il se recharge en mordant les deux co-détenus de Raymond puis s'attaque à Raymond lui-même.
Celui-ci se réveille et essaie de se défendre, Andras le met KO, puis le soigne pour qu'il se réveille et accepte de discuter. Après plusieurs enchainements KO-réveil, Andras arrive à apprendre que Raymond fait partie d'un mouvement dénommé Flocons de sang. Il y a été initié par son maître, Isaac Iceberg dont il nous donne la planque dans le XVI ème à Paris. C'est son maître qui lui a donné son maigre pouvoir de froid.
Andras le tue pour lui faire comprendre que s'attaquer à des fourgons blindés avec du froid, c'est vraiment pas bien et rentre dans sa cellule.
Mr Fabien sort le groupe de prison, puis place au debriefing au centre de tri.
Mr Fabien confirme que Flocons de sang est un groupe de démons de Crocell qui donnent des pouvoirs aux humains, ce qui est interdit dans le Grand Jeu. Il pense que c'est dû aux tensions à la Cour Démoniaque, notamment entre Crocell et Bélial, et parle de course à l'armement.
Gilbert se rend chez Isaac et trouve l'appartement vide. Le dernier numéro appelé est celui d'Air France.
L'appartement de Raymond a totalement brulé dans un mystérieux incendie, tandis que Gérard Lepuis est décédé dans un mystérieux accident de voiture.
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Fenrir, Martial Baaltrap
spéciale dédicace : c'est la dernière mission de Paul, alias Fenrir, qui nous quitte pour des cieux plus humides.
@+ Polo !
Alors que le groupe goûtait un repos bien mérité, Martial reçoit un appel téléphonique de Gilbert. Celui-ci lui fait part d'un "souci" avec M. Fabien. Il nous propose de le rejoindre le soir dans un bar un peu particulier appellé Chez Régis pour en discuter. C'est un bar tenu par Jésus lui-même (oui oui, le fiston du patron d'en face) et situé dans une dimension cachée entre deux marches. C'est une zone neutre en-dehors du Grand Jeu où les anges et les démons peuvent cohabiter dans le calme (un peu à l'image du bar de Papa Midnight dans le film Constantine). Les combats y sont donc formellement proscrits. Etonnamment les démons de Baal y sont "persona non grata". Allez savoir pourquoi…
En conséquence Martial est incapable de trouver le bar en question par lui-même et doit donc suivre quelqu'un d'autre pour y parvenir. Sacré Gilbert ! Il téléphone à la seule personne du groupe qui ne peut se rendre au rendez-vous… Heureusement les Valefors y sont bien vus et ont plus de facilité pour y rentrer. Se souvenant d'une astuce, Edgar nous révèle une phrase magique qui aiderait à la localisation quand elle est prononcée par tous.
" Oh ! J'aimerais bien boire un coup dans un endroit sympa !"
Hélas ! C'est présumer des capacités de locution de ce pauvre Martial. Seul un "OK !" plein de bonne volonté sortira de sa bouche. Dépité par tant de stupidité, Andras gifle le gros bêta. Les langages corporels étant plus à la portée des Baals, Martial engage alors une "discussion" avec Andras. Au final, blessure grave sur le vampire; et un bar toujours introuvable.
- "Allo ? Les gars ? Putains !!! Vous foutez quoi là ?
- Euh oui oui… On arrive…"
Agacé par notre retard, Gilbert finit par nous rappeller et nous donne des indications. Cette fois-ci Edgar parvient à trouver l'entrée dans un angle mort de la vue. Ce fut laborieux…….
L'arrivée du groupe dans le bar passe presque inaperçue, si ce n'est la présence du Baal, que Jésus regarde d'un oeil noir. Point de trace de Gilbert. Le groupe s'installe en l'attendant. Sur scène, un concours de chant organisé par Jean-René (démon de Morax) divertit l'assistance. Fenrir décide de participer et monte sur les planches. Usant de ses pouvoirs de grade 2, il fait apparaître une guitare éléctrique et interprête une balade sentimentale Hard-Rock (Art / Black Metal : 2). Succès mitigé dans l'assistance (en particulier chez les anges). Mais Jésus aime bien et Fenrir remporte la compétition.
Attendant toujours Gilbert, le groupe remarque un gars en T-shirt Miko qui se fait embêter par trois personnes aux look "mafieux", vraisemblablement un Crocell et des Belials. Le démon du froid vient s'asseoir à notre table en espérant se débarrasser de ses enquiquineurs. Mais ces derniers sont vindicatifs, au point de se faire rappeller à l'ordre par Jésus. Reconnaissant pour notre aide, le démon, qui se prénomme Frozen, engage la conversation avec nous. Les tensions sont vives entre Crocell et Belial depuis un mois ou deux à la cours démoniaque. Frozen est visiblement un habitué des lieux et semble reconnaître Edgar de vue. Tiens donc ?… Il semble qu'Edgar aie déjà fréquenté cet établissement au moins deux fois, sans nous en parler….. Quel cachotier celui-là. Son estime baisse.
Gilbert n'apparaît toujours pas. Le groupe quitte le bar et essaie de le joindre sur son portable. Peine perdue, il est éteint. Andras appelle alors directement Monsieur Fabien espérant obtenir de plus amples informations.
Andras : "On a croisé un Crocell.
M.Fabien : Ah bon ? Où ça ?
Andras : Dans ton cul !!!!!!!!!
Les autres : ……………."
Bref… M.Fabien ne nous apprend rien. Plan B : nous allons rendre visite à Gilbert chez lui en banlieue. Personne ne répond à l'interphone de son immeuble. L'endroit est très calme. Peut-être trop calme. Etrange. Il n'en faut pas plus pour qu'Edgar ne rentre en mode parano. Néanmoins il réussit à crocheter la serrure et nous fait rentrer. Une ambiance pesante… Edgar qui réussit une ouverture… Oui décidément quelque-chose cloche… Pourtant la fouille ne donne rien. RAS. Tout ce foin pour rien ?
Le lendemain nous retrouvons tout le monde au centre de tri. Gilbert est à la permanence de la CGT. Petite discussion entre lui et nous. Il nous dit avoir paniqué un moment, craignant que les anges aient réussi à découvrir le centre. Ensuite il aurait eu une panne d'oreiller et aurait préféré dormir plutôt que d'aller au bar. Mouiiiii……Personne ne croit ses explications. Fenrir tente discrètement de lire ses pensées. Echec. Nous allons voir ensuite M. Fabien. Rien à signaler de son côté, même si Gilbert semble fatigué en ce moment. Sûrement à cause de son enveloppe charnelle qui commence à s'user.
M Fabien : "Ben non non… Tout va bien. Gilbert est fatigué. Un problème avec son enveloppe.
Fenrir : Un comble pour un centre de tri."
Détail étrange qui nous frappe : M. Fabien ne nous raconte plus son histoire d'ours… Mais qu'est-ce qui se passe ?
Aurélie vient nous avertir.
Aurélie : "Euh les gars ? On a un GROS problème là. Les boeufs-carottes sont ici !!!"
Aie Aie Aie !!! Un démon d'Andromalius est là pour nous remettre une convocation officielle. Nous devons nous rendre dans une aciérie de la banlieue nord, où nous demanderons Dédé de la part de Raoul. Diantre ! Le groupe s'y rend illico-presto. Le Dédé en question n'est pas du genre marrant, mais plutôt "gros-gradé-qui-n'aime-pas-qu'on-lui-raconte-n'importe-quoi". Il possède un dossier sur chacun d'entre nous avec toutes nos bourdes en opération (notamment le lancer de bébé et la maison brûlée pour effacer nos traces…). Classique : il nous propose un job en échange de quoi il effacera nos dossiers.
Il nous donne la photo d'une jeune fille d'une vingtaine d'années, yeux clairs, cheveux châtains. Il s'agit de Julie Delahaie, capitaine du Blizzard, soupçonnée du meurtre de son supérieur (un grade 3) ainsi que de trois autres démons de Crocell. Elle travaille à la mairie d'Avignon en tant qu'agent complémentaire non affecté. Son supérieur est un certain Jacob STERN. Il nous faut :
- enquêter sur son activité ainsi que sur son éventuelle déviance du Grand Jeu;
- gagner sa confiance et lui faire croire que nous sommes de son côté;
- la faire avouer et obtenir une preuve matérielle.
Bien entendu cette mission est d'une priorité absolue, exigeant une discrétion totale, sans aucun contact avec qui que soit d'autres. La routine habituelle quoi…. Dédé nous donne des billets d'avion pour Avignon, un numéro de téléphone pour faire un rapport quotidien à 19h tapantes, ainsi que les clés d'une villa dans la région pour nous servir de base arrière.
Arrivée à la villa dans la soirée. Petite visite des lieux tranquille. Soudain… Sur un meuble traîne une enveloppe contenant 10 000 Euros… Le temps se fige… Fenrir… Edgar… Martial… Les regards se croisent… Goooo !!!!! Qui sera le plus agile ? Fenrir trébuche sur le tapis ! Edgar tend le bras !… Et Martial saisit l'enveloppe !!!!! Aaaaahh !!!! Edgar est fou de rage !
L'inspection de la villa ne donne pas grand-chose, si ce n'est qu'une pièce dérobée se trouve sous l'escalier, de l'autre côté d'un miroir sans tain qui donne dans le salon… Intéressant ! Nous achetons donc du matériel sono/vidéo que nous planquons un peu partout, histoire de ne pas perdre une miette d'un futur flag dans la villa. Le plus dur sera d'y amener Julie.
Fini les gamineries. Nous partons en reconnaissance au domicile de Julie. Alors que l'on passe juste devant la porte de son appartement, la voilà qui sort et nous surprend. Andras prétexte une pendaison de crémaillère mais n'est pas très convaincant dans son discours. Peut-être est-il troublé par son joli minois ? Fenrir ratrappe le coup. Il tente par la même occasion une télépathie. Il capte quelques bribes confuses : "retard", "père François-Xavier", "bonbons"… On la laisse partir à son rendez-vous. Edgar la suit discrètement. Fenrir suit Edgar au cas où celui-ci aurait besoin de soutien. Andras suit Fenrir au cas où. Et Martial suit Andras parce qu'il s'ennuie tout seul.
Nous arrivons tous au 23 rue Jean Mermoz, petite paroisse du père François-Xavier de Mollebranche (dit FX). Nous observons les allés et venues. Edgar va jouer au Ninja, technique Spider-Cochon, et escalade la façade. Pour couvrir le manque de discrétion de la méthode, Fenrir sort sa guitare et joue dans la rue. Notre acrobate s'introduit par la fenêtre du premier et pénètre dans un bureau. Visiblement le père FX est plutôt catho extrémiste. Un coffre attire l'attention de notre apprenti Arsène Lupin. Echec… Nous décidons de profiter de l'absence de la belle Julie pour visiter son appartement. Edgar reste en planque devant la paroisse pour faire le guet.
Chez elle Fenrir découvre un carnet de téléphone avec les numéros de FX, d'un certain Helmut, de Prok, de Gaspard TULIER et de A88. Il fait ensuite apparaître un I-Pod pour s'en servir comme micro caché et le camoufle près du téléphone. L'opération terminée, Andras, qui a une petite soif, pénètre dans l'appartement sur le palier d'en face et mordille la mémé qui s'y trouve jusqu'à ce que mort s'ensuive. Slurp !!!!
Recherche Google sur A88. Il s'agit d'Associate 88, une société de conseil en sécurité dont le siège social est à Marseille avec une antenne à Avignon. Son PDG est un certain Marcel DUMONT. Elle appartient à la holding Hyperborea Financing, connue entre autre pour financer le mouvement Terre creuse, mouvance fasciste regroupant des humains, des anges, des 3ième force, mais peu de démons.
Premier rapport téléphonique aux boeufs-carottes. Ouch ! En soirée nous partons visiter les locaux de A88. L'obscurité nous rend excessivement confiants. Heureusement la vigilance de Régis permet de découvrir la présence d'un capteur volumétrique. Brave garçon ! Il a bien mérité une bonne grosse baffe. Andras est chaud pour désactiver l'appareil. Il se transforme en corps gazeux. Va jusqu'au détecteur. Et…. M#@%§ il n'y pas de connectique !! De toute façon en corps gazeux aucune manipulation physique n'est possible. Dépité, Andras retourne avec les autres.
C'est alors que Martial a un coup de génie !!! ( même s'il reste plus à l'aise avec les coups de haches… ). Il ramasse une poubelle (mmm… non ce n'est pas ça le coup de génie…) et la balance de toutes ses forces sur le transformateur EDF du quartier. Panne de courant générale. Nous pouvons aller fouiller le bureau à la lampe torche. Dans un ordinateur portable nous trouvons divers documents :
- des détails sur une société de pétrochimie dirigée par le fils du maire d'Avignon,
- un contrat d'audit sur la ville d'Avignon (transaction faite par FX),
- des infos détaillées sur les quatre démons morts,
- plus une dizaine de noms d'inconnus, avec pour chacun la mention d'un pouvoir du froid.
Parmi eux nous retenons le nom de Gaspard, résidant à Avignon. Pendant qu'Edgar et Fenrir planquent devant chez FX, Martial et Andras lui rendent visite. C'est un vigile au chômage. Il nous raconte son histoire. Il connaît Julie d'A88 où il a passé un entretien d'embauche avec elle. Julie lui aurait alors proposé autre-chose de plus exotique. C'est ainsi qu'elle l'aurait présenté à un "grand monsieur", prince du froid, qui lui aurait donné son "don". C'était il y a un mois et demi de cela, et depuis il attend d'autres instructions. Par contre il n'a jamais entendu parler de FX ni des Flocons de sang. Julie serait-elle une rabatteuse ?
PJ : "Et tu sais comment il s'appellait ce monsieur ?
Gaspard : Oh non. Mais je suis sûr que c'était le prince du froid.
Edgar : Ouais c'est Gros Sel quoi…"
Retour à la villa. Second rapport téléphonique aux services internes. Dur dur… Il est temps de s'occuper de Julie maintenant. Nous trouvons un autre appartement pour la pseudo pendaison de crémaillère. Celui de la grand-mère du palier d'en face est trop proche de chez Julie, elle pourrait avoir des soupçons. Par contre nous entreposons sans vergogne les corps des précédents locataires chez la mémé. Le soir nous invitons Julie et plusieurs autres de ses voisins. Andras sort le grand le jeu pour séduire la belle. Mais celle-ci reste de glace. Pire ! Elle porte même son dévolu sur l'un des voisins. Ah la la… Le charme slave n'est plus ce qu'il était… Mais il en faut plus pour refroidir notre play-boy. Usant de toute sa prestance sociale (et d'un sorbet Miko concocté à partir de yaourts congelés du frigo), il s'impose ("petite" intimidation au passage) et brise la glace.
Julie : " Tu sais… J'aime le sport."
Andras (chaud bouillant) : "Et quel genre de sport ?… "
Mais la demoiselle a plus d'un glaçon dans son sac à main. Et voilà Andras envoûté à son tour par la belle… Piégé à son propre jeu !!! Pendant ce temps, Fenrir va remplacer l'I-Pod chez Julie. L'écoute de la piste audio nous apprend qu'une messe en latin se prépare pour lundi prochain. Informé discrètement de la nouvelle, Andras parvient à nous faire inviter.
Lendemain, rapport à l'administration. Le soir, rendez-vous chez FX pour la messe. Nous y faisons connaissance de Helmut, gros chauve qui transpire avec des lunettes cerclées de fer. Il a deux énormes et stupides dobermans avec lui : Sieg et Heil. L'un pisse à tout bout de champ, tandis que l'autre chie. A la fin de la soirée, FX lance un appel à l'assistance pour trouver un local pour la prochaine messe de samedi soir. Nous proposons de l'organiser dans notre villa.
Le matériel sono/vidéo va se revéler bien utile pour cette soirée. D'ailleur Edgar essaie de nous arnaquer en nous présentant de fausses factures pour l'achat du matériel. Mais nous lui pardonnons généreusement car c'est le seul à réussir à installer le matériel. Régis restera planquer toute la soirée dans la salle secrète où il "mixera" avec l'ensemble des caméras et micros. Dernier rapport à l'administration avant le grand soir. Notre correspondant nous apprend que si nous parvenons à isoler Julie toute seule, il pourra envoyer un agent spécialisé dans les interrogatoires. Petit conseil de guerre avant l'action. Décision est prise de droguer tout le monde pour limiter les dégats collatéraux. Aie ! Les invités arrivent dans moins d'une heure ! Martial joue les Michel Vaillant pour trouver une pharmacie et revenir avec une forte dose de somnifères. Ceux-ci sont versées dans des jus de fruits.
Les invités arrivent enfin. Régis lance une détection du bien de sa planque secrète…. et réussit ! Oh Miracle ! Un ange est détecté. Serait-ce FX ? Mmm mmm…. La messe se déroule. Bizarrement celle-ci est drôlement étoffée et très axée "invocation"… Tout le monde boit sauf FX. Edgar sort discrètement pour saboter les pneux des voitures. La racaille du coin servira de prétexte. La fatigue dûe aux somnifères aidant, nous proposons aux gens de dormir à la villa. Julie serait ainsi "sous la main" pour un interrogatoires. Helmut roupille déjà profondément. Mais FX ne semble pas dupe. Il semble deviner qu'Edgar est le vrai coupable.
Tout d'un coup, Edgar est pris de terreur et ne peut s'empêcher de s'enfuir à toutes jambes. Alors que tout le monde se regarde, ne comprenant pas ce qui se passe, Andras détecte une attaque mentale sur lui et parvient à la déjouer in-extremis. Ca y est, le combat se profile. Fenrir résiste également. Hélas pour nos démons, Martial succombe aussi à la panique et s'enfuit à son tour.
Sieg et Heil, les 2 chiens d'Helmut, montrent les crocs. Le premier se jette sur Andras, le second sur Fenrir. Entre Andras et son adversaire, c'est à celui qui aura les canines les plus acérées. Sieg semble avoir l'avantage initial en parvenant à infliger une fatale sur le vampire. Déstabilisé dans un premier temps, Andras parvient ensuite à se mettre en corps à corps, puis mord le chien à la jugulaire. Sieg disparaît dans un "plop" retentissant. Fenrir, malgré une blessure grave, placera deux traits d'énergie sur Heil. Mais ces chiens pas très catholiques sont résistants. Heil, gravement blessé, cherchera le salut dans la fuite.
FX et Julie ont profité de la diversion des chiens pour s'enfuir. Andras et Fenrir se lancent résolumment à leur poursuite. Après moultes péripéties, Andras capture Julie et la ramène à la villa. Après la bataille, Edgar et Martial font à leur tour leur réapparation. On soigne les petits bobos et coup de téléphone à l'administration pour annoncer la bonne nouvelle. Un agent d'Andromalius, du nom de Lionel, est dépêché sur place. Il commence par faire la morale à la Crocell.
"C'est pas bien de fricotter avec les anges sans ordre de mission…"
Julie refuse de coopérer avec l'Andromalius. Discrètement elle lance une télépathie sur Fenrir. Elle veut bien passer aux aveux, mais pas devant le surexcité de l'inquisition. Nous essayons d'expliquer le deal à Lionel. Mais celui-ci passe en mode "parano". Impossible de le raisonner. Vu que c'est un gabarit de crevette, Andras l'immobilise et essaie le pousser dans une chambre. Mais la crevette se débat si bien qu'ils ne parviennent pas à franchire le seuil de la porte. Martial intervient et d'une poigne ferme envoie tout le monde valdinguer contre le mur d'en face.
Julie raconte son histoire. C'est Crocell qui a eu l'idée. A cause des tensions à la cour démoniaque, il a voulu montré sa force en recrutant une mini-armée. Julie a dû tuer son supérieur et ses collègues car ceux-ci dénonçaient ces agissements contraires au Grand-Jeu. Elle avait un rôle de rabatteuse. C'est pourquoi elle fréquentait FX pour avoir accès à des esprits crédules. Andras veut mordre Julie pour pouvoir la suivre à la trace grâce à son pouvoir de baiser vampirique. Mais Julie disparaît dans un "plop" avant. Ce n'est pas normal. Nous suspectons une manoeuvre de notre MJ. mmm…. La vidéo des aveux est montrée à Lionel. Celui-ci est encore plus énervé et veut monter un rapport sur nous tous. il commence sérieursement à nous agacer celui-là. Nous le faisons disparaître dans un autre "plop".
Le lendemain, un SMS nous enjoint de déposer la cassette des aveux dans la consigne "B66" de l'aéroport. Nous faisons un montage pour ne montrer dans la vidéo que ce qui nous arrange, seulement le combat et les aveux de Julie, mais aucun des "plops". La disparition de Lionel est dûe à Julie qui s'est rebellée, ce qui nous a contraint à la tuer à notre tour. Quelques jours plus tard nous recevons des félicitations. Peu importe les dégats et les pertes pourvu les résultats. Nous devons recevoir nos récompenses sous peu. Mais néant. C'est la désagréable sensation de s'être fait arnaquer une fois de plus.
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Martial Baaltrap
1ère partie: Auxerre et Nostradamus
Fenrir est soudain frappé par des cauchemars terrible, au point d'en être continuellement affecté et de ne plus être considéré comme fiable… Martial avait demandé une zolie hache très chère: niveau PAs, il se retrouve en négatif, et se prend une limitation (eh oui, les agios, ma bonne dame !): en cas de fuite (volontaire ou pas !) pendant un combat, Martial perd tous ses PPs !! L'effet est limité à la mission.
La mission commence vraiment au centre de tri, où monsieur Fabien a retrouvé un lettre datée de 1566. L'auteur est Michel de Notre-Dame, la lettre racontre une guerre entre démons du feu et démons de la glace… L'écriture est très nerveuse, comme si l'auteur avait été particulièrement stressé. L'enveloppe permet de déterminer que la lettre provient du 115 rue du Pont, à Auxerre.
- … Auxerre c'est 27267.
- Non, 27 c'est l'Eure.
- Ben il est 18 heures !!
Et hop, nous voilà partis pour l'Yonne: Auxerre est une ville comprenant moultes abbayes et forces monuments médiévaux, notamment une ancienne commanderie templière.
Notre première visite a pour objet la mairie, en particulier le cadastre: la fameuse rue du Pont s'arrête aujourd'hui au numéro 40, même les derniers plans datant de la Révolution ne comportent pas de numéro 115…
La dame de l'accueil nous indique gentiment de nous tourner vers la bibliothèque municipale ou vers l'érudit local, Jean-Louis Roffait.
La bibliothèque municipale ne nous apprend rien: Andras emprunte juste un livre sur les vampires, Martial déchire un livre de Martine (Martine joue à la hache ? :-) ) et Edgar se troue en essayant de voler un Arsène Lupin.
Du coup consultation de Jean-Louis Roffait, qui nous accueille chez lui avec son énorme paire. De lunettes, bien sûr. Nous lui faisons la requête de trouver l'histoire du 115 rue du Pont: il accepte, dans un délai d'une semaine, et nous conseille avant de partir d'aller consulter le père Rouquin, grande personnalité locale.
En effet, les termes employés ne sont pas trop forts: le père Rouquin est un vieil excité, complètement sympa et bourré. Son histoire familiale remonte au XIIème siècle, et il commence à nous la raconter. Nous parvenons tant bien que mal à le couper dans son élan pour le focaliser sur Michel de Notre-Dame, et là c'est bingo: un de ses aïeux, bourgmestre de son état, a vu pendant une certaine période Nostradamus (car c'est bien lui !) grimper chaque nuit à la Tour de l'Horloge pour y pratiquer des "sorcelleries". La présence de Nostradamus à Auxerre s'expliquait par le fait qu'il y avait de la famille; puis il finit par repartir sur Paris.
La Tour de l'Horloge fut construite au XVième siècle, sur les ruines d'un castrum gallo-romain. Elle devint une prison comtale, puis un beffroi en 1583 qui brûla en 1825 avant d'être restauré en 1891 par un artisan du nom de Valet. Une visite de la tour permet d'ailleurs à Edgar de se rendre compte que la reconstruction de la tour et son entretien sont toujours sponsorisés par l'entreprise du même nom…
Google ne donne pas grand chose: l'entreprise Valet est LA grosse boîte locale, basée à la fois sur le bâtiment et l'architecture moderne. Thierry Valet, le dirigeant actuel, subventionne beaucoup d'oeuvres en plus de la Tour.
Appel de Jean-Louis Roffait: il n'a rien trouvé, nous lui demandons du coup de faire une nouvelle recherche sur les Valet.
Une visite plus poussée de la Tour s'impose donc: Andras et Edgar font les fous sur la paroi principale et sautent de fenêtre en fenêtre à l'aide d'acrobaties, pendant que Martial fait le guet. Arrivé au sommet (12 m du sol environ), Edgar parvient (ta-daaaaa) à ouvrir la fenêtre; les fouilles ne donneront rien. Edgar décide alors de sauter par la fenêtre parce que c'est fun, mais se chie lamentablement (BG); Andras y parvient mieux. Vexé, Edgar se retape l'escalade et réussit cette fois un superbe salto.
C'est ce moment précis que choisissent 6 bonhommes malintentionnés pour lancer une attaque contre nous… L'un d'eux marmonne des incantations en langage angélique, et une lame qui brille d'un éclat trop blanc pour être malhonnête (attaque Jugement de Dominique, ndlr, qui a donc besoin d'un temps d'incantation avant d'être effective) apparaît et se jete sur Edgar, qui devient invisible… Andras se jette sur l'incantateur qui essaie de l'agresser par des attaques mentales (pouvoir Peur), pendant que Martial coupe en deux les assaillants et qu'Edgar essaie de les coupd'bouliser, avec moins de réussite. Un des assaillants lance une grenade dans le tas, Maxime, le corbeau d'Andras, se retrouve projeté contre le mur de la tour et y reste scotché. (Défense pour Maxime: 111 …. eh meeeeeerde !) Andras tue le chef qui disparaît dans un plop, pendant que Martial (et Edgar, dans une moindre mesure) terminent le travail. L'un des assaillants est encore vivant: une fois revenu à notre hôtel, une petite intimidation de Martial lui fait dire qu'ils faisaient lui et ses camarades partie de la section lourde des soldats de Dieu… il ne nous apprend rien de plus, Martial et Edgar s'amusent donc un brin: Edgar fait tourner le gars pendant que Martial joue le découpe avec sa hache. Puis ils camouflent tout ça dans la forêt.
Cependant ce n'est pas suffisant: les autres cadavres retrouvés par la police le lendemain font qu'Edgar ne peut plus que baragouiner et Andras se retrouve avec des petites cornes… Ah, sous le regard d'Andromalius, quelle belle invention ! Andras devra donc porter un chapeau pendant le reste de la mission, et Edgar fermera sa gueule. Na.
Re-coup de fil de l'ami Jean-Louis: les Valet paraissent avoir fait fortune d'un seul coup, au début du XXième siècle. Une visite s'impose, vu que la famille est toujours domiciliée à Auxerre: Andras baratine Thierry Valet par téléphone sous prétexte d'effectuer des recherches sur sa famille… Et ça marche: rendez-vous est donc pris. Martial reste à faire le guet, Andras discute, Edgar s'introduit en mode invisible dans la propriété pour voir ce qui est bon à voir/prendre. La fenêtre de la cave étant quelque peu… récalcitrante, il parvient à ouvrir une fenêtre du rez-de-chaussée mais la fouille ne donne rien. Idem pour Andras: la conversation n'apporte rien d'utile, Thierry Valet ne paraît pas être au courant d'une quelconque relation entre son aïeul et Nostradamus.
Cette fois-ci, pareil mais de nuit: Andras et Edgar s'infiltrent dans la cave, et fouillent (note pour les futures missions: penser à prendre une p… de lampe torche pour les fouilles de nuit, #@$@#& !). Une malle notamment se met à trembler, et des objets s'animent par télékinésie: Andras défonce une tronçonneuse qui avait une soudaine tendance à l'aggressivité avec une pelle, Edgar met hors d'état de nuire un bataillon de clous, mais l'agitation ne se calme pas, bien au contraire. Edgar repère dans la fameuse malle le responsable du tumulte: c'est un livre tout simple, relié en cuir. Plusieurs tentatives se révèlent inefficaces: attaque physique, apaisement, menaces de brûlures… jusqu'à ce qu'Andras ait l'idée géniale d'arracher une des pages. L'agitation diminue, puis cesse complètement après une douzaine de pages arrachées.
Il ne reste donc plus qu'à revenir au centre de tri, qui pour une fois est entièrement illuminé: plusieurs gars en costard sont présents en plus de Fabien, Gilbert et Aurélie. Fabien est très satisfait de la mission, car il découvre dans le livre une prédiction sous forme de poème où il est question de feu et glace, d'enfantement et d'affrontements…
La présence des gars en costard s'explique par le fait que Bélial a révélé les agissement de Flocon de Sang au conseil démoniaque, ce qui a provoqué une crise à l'intérieur du conseil. Du coup sont également présents un émissaire de Bélial grade 1 du nom de Ouh c'est chaud (dur à porter), et idem pour Crocell avec Aglagla (grade 1 également). Les relations semblent tendues, au point qu'ils finissent par se menacer à l'aide de revlovers…
Euh, y'a mention d'un grade 2 d'Andrealphus mais je me souviens plus bien…
Récompense intermédiaire: chaque membre de l'équipe a le droit de choisir un pouvoir dans la limite de coût de 6 PAs.
2ème partie: Auditions
Les auditions ont lieu au Lutecia, le lundi suivant. Entretemps la troupe sert donc de baby-sitter aux 2 gamins. Ouh c'est chaud veut parler à (en fait dominer par Volonté) Martial et Edgar, mais ce dernier résiste. Le samedi soir, Aglagla veut sortir mais il se fait intimider par Martial.
- Mais…
- Ta gueule !!
- …
Ouh c'est chaud veut du coup en profiter, mais se calme finalement après quelques coups de boule d'Andras. Monsieur Fabien arrive mais le baratin est loupé, il est donc au courant des agitations :-)
L'audition commence donc au Lutécia où 30 démons d'Andromalius sont présents; la troupe est désarmée, Régis est absent. Nous sommes accueillis par une grande brune pulpeuse d'Andrealphus. D'autres démons sont dans notre cas, les auditions sont censées durer 3 jours à horaires fixes. Le jury est composé de 4 membres:
- Marie Jolie est la bonnasse de l'entrée, donc pas la peine de s'étendre sur le sujet (même si le sujet en question donne plutôt envie de s'étendre, justement :-))
- Salomon est un Andromalius, a priori sympa
- le Professeur (Kronos), serein, fait penser au professeur Xavier des X-Men
- Jésabel est une Malphas, plutôt bonne, mais stricte
Ainsi chaque premier-né a envoyé un représentant, sauf Baal et Bifrons.
Jour 1 :
Nous sommes interrogés à part notamment par Marie, qui séduit Andras et le fait avouer avoir tué Robert.
Nous repartons le soir en voiture avec chauffeur en lunettes noires le long des quais de Seine… Une petite perception nous fait détecter des jets de glace: la voiture est immobilisée, 5 gars avec des fusils à pompe surgissent, l'un d'eux portant une couche de glace et une forte odeur corporelle (en bref: il pue). Martial tranche, Edgar disparaît et canarde, Andras choppe le gars qui pue qui parvient à se téléporter avant de mourir, mais, mordu, il est détectable par Andras qui le rejoint en volant et l'achève.
Pendant ce temps Aglagla a été tué par les assaillants, et une perception montre qu'Ouh c'est chaud ne fait que semblant de se défendre et tire à côté.
Il est cuisiné mais il n'en sort rien.
Jour 2 :
Nouvelle journée, avec projection d'un film avec Julie Delahaye, mais l'angle de vue est différent du nôtre !! Des démons dans la salle commentent la scène, en disant que Crocell fout la merde; la situation s'envenime mais Salomon calme tout le monde.
La séance est ajournée, mais nous devons rester afin de discuter de l'attaque de la veille. Salomon est etonné, mais les gardes du corps approuvent: le Professeur est choqué. Ouh c'est chaud est suspect, Salomon promet de l'interroger à part.
Jour 3 :
La Garde Carmine de Bélial fait irruption dans la salle avec Julie, qui parle quand le Professeur intervient. Elle ne fait que répéter ce que l'on savait déjà; pas d'intervention de notre part.
Salomon calme l'assistance, puis demande: qui la connaît ? Nous répondons, en précisant la mission (Raoul/Dédé, Avignon et la vidéo prise par nos soins, différente de celle projetée). Nous nous soumettons volontairement à une détection de mensonge qui passe; puis nous racontons les bizarreries de comportement de Fabien et Gilbert. Le jury est troublé.
Une discussion en tête à tête (à tête à tête :-)) avec Salomon fait que chacun reçoit une limitation afin de sauvegarder les apparences (meurtre de Lionel, tout ça):
- Andras a peur du soleil
- Martial a peur des armes à feu
- Edgar devient asexué (il est heureux que les limitations ne durent qu'un temps !)
Jour 4 :
Un nouveau témoin, inconnu, dit que Bélial a infiltré les rangs de Crocell mais sa seule preuve est que Malphas l'aurait dit au Prince du froid, ce qui est un peu faible…
Conclusions :
3 jours après la fin du conseil, les conclusions sont données à la cour démoniaque: des démons de Crocell ont donné des pouvoirs aux humains. Crocell est jugé avoir été au courant de ces agissements, il en serait donc bien le commanditaire: il est donc banni de la cour démoniaque, et ses démons (s'ils ne changent pas de prince démon) sont dorénavant eux aussi des renégats que l'on peut et doit chasser !
Monsieur Fabien est inquiet du déséquilibre que cela provoquera forcément dans la cour démoniaque.
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Martial Baaltrap
Tout commence d'une manière assez banale: notre groupe se retrouve au centre de tri suite à une convocation de Mr Fabien. La raison ? Jean-Louis Brun, un pompier, et accessoirement un démon de Malthus, a raconté à Mr Fabien une étrange histoire de femme gelée à l'hôtel IBIS d'Orly. Nous voilà donc embarqués dans une enquête de routine.
Une fois sur place, Jean-Louis nous donne plus de détails. Il s'agit d'une belle jeune femme blonde dont le corps a été lacéré et givré. Nous allons discrètement dans la chambre ou tout s'est déroulé pour tenter de glaner quelques indices.
Au milieu de bouteilles d'alcool, de doses de cocaïne et de divers sex toys, nous retrouvons le sac à main de la défunte, que nous nous empressons de fouiller pour trouver son nom, celui de Marguerite Leblanc, ainsi que le dernier numéro appelé par son portable, celui d'un certain Luigi.
Edgar trouve 800€, mais il se garde bien de les partager avec ses collègues, comme d'hab'.
Un pc de l'hôtel nous permet de Googler les deux noms:
- Luigi est un proxénète notoire, plusieurs fois arrêté mais jamais condamné, faute de preuves suffisantes.
- Rien en revanche sur Marguerite.
Andras appelle Luigi et se fait passer pour un client intéressé. Luigi dévoile être dans l'hôtel Ibis, et un baratin plus tard, le voilà qui descend nous rejoindre.
Nous l'accueillons comme il se doit et Edgar lui montre sa plaque de commissaire. Luigi accepte de discuter à l'écart, dans une chambre. Nous le cuisinons sur le client de Marguerite et nous obtenons une description assez sommaire: un grand roux avec des tâches de rousseur, moustachu, les yeux clairs.
Mais c'est Julien Collet !
Edgar utilise son statut de commisaire du XVème arrondissmeent pour trouver le numéro de téléphone qui a appelé Marguerite Leblanc: il s'agit de la réception de l'hôtel Ibis.
Nous relâchons Luigi et filons à la réception où nous interrogeons le réceptionniste. Le client s'appelle Björn Olsen et est parti une heure plus tôt pour rentrer chez lui en Afrique du Sud.
Edgar appelle Orly avec le portable de Marguerite et révèle, sous le couvert de l'anonymat, la présence d'une bombe sur les vols à destination de l'Afrique du Sud.
Le groupe fonce à l'aéroport, mais l'avion décolle sous notre nez, le message a été mal compris et l'alerte à la bombe prise pour d'autres vols.Joint par téléphone, Mr Fabien nous dit de poursuivre la piste coûte que coûte.
Nous prenons donc l'avion suivant pour l'Afrique du Sud, après avoir Googlé l'ami Björn, qui se révèle être un enseignant/chercheur à l'Université du Cap. Nous notons son adresse et décollons.
Le premier soir, vers 20h, nous nous trouvons devant la maison de Björn. Maxime fait un tour de la maison et nous fait comprendre qu'il n'a vu qu'une seule personne. Edgar repère les caméras de surveillance et s'infiltre discrètement. Il entend Björn au téléphone et capte le mot Anjou. Il a beau fouiller, il ne trouve rien (même pas d'argent). Le groupe attend la pleine nuit et Edgar y retourne, cette fois accompagné d'Andras. Ils trouvent un prospectus sur un cargo nommé Anjou qui est en partance pour la Terre Adélie et qui prend quelques voyageurs en plus des scientifiques qui auraont la chance de visiter la station Dumont d'Urville.
Le groupe arrive à prendre les dernières place disponibles sur le cargo et embarque donc sur l'Anjou.
Nous y retrouvons Julien Collet (alias Björn), et Edgar rate son ouvertue sur la porte de la chambre de Björn, ce qui ne surprend plus personne.
Un orage éclate, l'équipage nous conseille de rentrer à l'abri pour éviter de passer par-dessus bord. Au plus fort de la tempête, nous apprenons qu'une personne manque à l'appel: un certain Wilfried. Edgar,Andras et Martial sortent histoire de se mesurer aux éléments: pas de Wilfried. Par contre, Edgar est déséquilibré par une vague et passe par-dessus bord. Andras vole à son secours (au sens propre) et le ramène sain et sauf sur l'Anjou.
Le 5ème jour, le groupe perçoit un énorme choc. il s'agit d'une collision avec une baleine ! Enervée, celle-ci fonce sur le cargo pour le réduire en miettes. Nous trouvons 3 javelots improvisés et Andras les lance …. 3 air ball !!! Finalement, un matelot envoie une grenade et la baleine abandonne son combat.
le cargo débarque enfin en Terre Adélie où règne un agréable -40 degrés ! Nous sommes accueillis par le Lieutenent Tricard et son adjoint, le sergent Dugland.
Nous rencontrons enfin les scientifiques:
- Andrew Roberts (aucun lien avec l'ops d'Erding) qui est responsable de la logistique des fouilles.
- Isaac Iceberg qui dirige les recherches.
- Vanessa Okunlien une infirmière (mais que fait-elle dans le groupe de scientifiques alors ?
- et André Mousseux, un militaire qui semble à l'écart des autres.
Nous visitons aussi les installations du camp et nous remarquons une zone interdite aux touristes. Edgar se charge de repérer les rondes et les caméras. Martial se sent à l'aise à discuter avec les militaires, et noue même des relations amicales avec Tricard et Dugland. Il apprend que Mousseux s'occuppe de la surveillance et qu'il n'a qu'une envie: se casser. Cependant, Martial arrive quand même à apprendre qu'il y a eu un problème.
Edgar annonce fièrement que les rondes se font toutes les 4 heures et que seuls les scientifiques ont accès au batiment, grâce à leur badge. Pendant ce temps, Régis s'enferme dans les toilettes pour faire une Détection du Bien … qui réussit ! Il sent une présence angélique dans le hanger des militaires. Enfin, Andras discute avec Vanessa, la grande brune aux yeux bleus, et tente une séduction … qui échoue. Cependant, Vanessa lui demande de la rejoindre à l'extérieur. Sentant le plan foireux, Edgar se rend sur place sous Discrétion et Martial attend au loin, en renfort.
Pendant son attente, il fait la connaissance d'un adorable pingouin qui ne le lâche plus d'une semelle en criant son amour pour son nouvel ami.
Andras arrive sur les lieux du rendez-vous, mais point de Vanessa. Des grognements approchent … Sûr de sa force, Andras attend stoïquement … et se voit attaqué par deux ours polaires (ça va en faire des choses à raconter à Mr Fabien !). En grand amoureix de la nature (et nullement impressionné par les deux grosse bestiasses qui courrent sur lui), Andras s'enfuit grâce à son pouvoir de Vol. Sur le chemin du retour, il croise André Mousseux qui, malheureusement pour lui, croisera peu après les deux ours qui suivaient Andras. Son voeu sera exaucé, il se casse … dans un joli plop. ^^ C'était sans doute lui qui avait été repéré par Régis …
Andras rappelle Vanessa pour lui demander les raisons de sa non venue (et ne parle pas des ours polaires), celle-ci s'excuse et redonne un rendez-vous. Bin voyons, après les ours, on aura droit à quoi ?
Le groupe fouille la chambre d'André Mousseux, dont la disparition est plutôt passée inaperçu. Bilan des recherches: une Bible (aaahhh … horreur !) et un journal qui se termine par: "Je suis entouré par le Mal".
Le groupe décide de pénetrer la zone interdite et Edgar se charge de subtiliser un badge, il s'agira de celui d'Isaac Lethon. Martial entre avec le-dit badge après avoir enfermé son ami pingouin dans un local technique, Edgar sous Obscurité et Andras en Corps gazeux.
Le groupe arrive dans une grande salle où ne se trouve qu'une trappe, fermée. Edgar fait son échec d'Ouverture habituel avant que Martial ne l'ouvre en force brute. Nous suivons le couloir ainsi dévoilé et arrivons à un ascenceur dans lequel il n'y a que deux boutons: Haut et Bas. Nous votons pour le bouton Bas et c'est parti pour plus de deux minutes de descente que l'on sent extrêmement rapide, puis Ding !
Les portes s'ouvrent sur une caverne énorme, du genre Voyage au centre de la terre et une température de -50 degrés nous cueille à froid. Un chemin glacé nous dirige vers un chalet suisse, gardé par des statues de glace … qui semblent déterminées à briser la glace. Trois explosions plus tard, le groupe s'est légèrement réchauffé et sonne au chalet (ce n'est pas parce que l'on ne veut pas de nous que nous perdons nos bonens manières). Vanessa nosu ouvre et nous fait entre sur ces mots: "Le Maître vous attend".
Dans le chalet, nous retrouvons donc Vanessa, Isaac Iceberg, Vannier (un militaire), notre ami Björn et Crocell en personne. Ce dernier demande la raison de cette intrusion et le groupe lui révèle être parvenu ici en suivant Björn qui avait pour le moins manqué de discrétion à Paris. Crocell demande à Björn de quitterl e chalet et Vannier emmène le groupe à la cave. Après dix minutes, Crocell nous fait remonter et nous explique toute l'histoire. Sa rivalité avec Bélial ne cesse de grimper, et Bélial infiltre des démons chez Crocell qui font n'importe quoi afin de discréditer son ennemi. Crocell reconnait avoir débuté l'opération Flocon de Sang avec moins de 100 personnes, mais depuis Bélial a démasqué Crocell continue à sa place.
Soudain, la base se fait attaquer par les troupes de Bélial et le groupe a le choix d'aider Crocell ou pas.
Le choix est fait et nous allons défendre avec les soldats de glace. Martial prend le commandement des armées et après un départ difficile, il arrive à manoeuvrer parfaitement ses troupes et Crocell remporte une victoire écrasante.
Crocell, ravi de s'en être sorti, nous accorde à chacun un pouvoir de froid au choix.
De retour au centre de tri, le groupe rend son rapport à Mr Fabien qui est troublé, et même inquiet de la tournure Qu'ont pris les événements.
Débriefing
Master Maxime
Membres Andras von Buyten, Edgar Deleste, Martial Baaltrap
Avant de commencer de nouvelles aventures, nos jeunes et sympathiques amis s'offrent de luxueuses vacances de remise en forme. Pendant une dizaine de jours, c'est loisir à volonté. Edgar décide de passer sa profession de fois auprès de punks gothiques. Martial lui se la transpire douce au Club Med de la Légion Etrangère, où les GD (Gentils Démons) organisent divers parcours de survie. Quant à Andras il s'entraîne à l'altérophilie histoire de gagner en force pour les prochains jeux olympiques de Pékin.
C'est le jour de la rentrée des classes. Nos amis se retrouvent sur le parking du centre de tri. Etrange.. Celui-ci est quasiment désert. Seule une Mini Cooper est garée là. Une jeune demoiselle en sort et nous aborde.
- "Bonjour ! Je m'appelle Anne-Clémence. Je voudrais voir le responsable des chaudières s'il-vous-plait.
- Plaît-il ?"
Mais de quoi elle parle ?!? Pas le temps pour de plus amples explications, les portes du centre de tri s'ouvrent. Gilbert en treillis nous hurle de rentrer illico-presto. GO GO GO !!!!! Andras songe un temps d'y aller en volant, mais le souvenir d'Andromalius le ramène à la raison. A l'intérieur du centre de tri, c'est la surprise totale. Tout l'établissement a été fortifié. Gilbert, Aurélie et même Monsieur Fabien sont en tenus de combat. Aucun des humains habituels n'est présent, mais des démons en treillis les remplacent et sont prêts soutenir un siège. Anne-Clémence commence à paniquer. Andras la calme vite fait bien fait avec un baiser vampirique. Bon, reprenons les choses dans l'ordre. Premier point. Depuis l'affaire Crocell la tension n'a jamais été aussi forte. Aussi Monsieur Fabien a-t'il pris ses précautions et mis le centre en état d'alerte. Ca, c'est fait. Deuxième point. Anne-Clémence, à moitié dans le coma, nous raconte son histoire. Le jour, elle est thésarde en économie (mouais….cool….). Le soir, elle est strip-teaseuse au Black Velvet (OUAIS !!!! COOL !!!!). La nuit dernière, une descente de police a mal tourné et a dégénéré en fusillade. Elle est parvenue à s'échapper mais elle pense avoir vu des trucs pas très catholiques (tiens donc ?). Par exemple, l'un des flics a sorti une épée et a tué le barman Gégé avec. Ce dernier a alors disparu dans un plop lumineux. Elle s'est enfuie par derrière avec le patron du bar, Guillaume Dugommier. Ce dernier lui aurait dit qu'en cas de problème, elle pourrait demander de l'aide dans ce centre de tri postale, auprès du responsable des chaudières. Mais un groupe de bikers dans la ruelle a coupé court à la conversation. Elle s'est cachée puis est venue directement ici.
Petite recherche sur la database. Effectivement Guillaume Dugommier est un grade 2 de Nybass, patron du bar le Black Velvet sur le boulevard Saint-Michel. C'est un point de chute pour démons, un peu comme le centre de tri. Deux groupes démoniaques de grades 1 dépendaient de ce bar. Apparemment l'un d'eux s'est fait botter les fesses la nuit dernière. L'autre groupe était absent et aurait survécut. D'ailleurs l'un de ses membres tente justement de reprendre contact avec la hiérarchie. Il s'agit de Régis Bastide, un démon de Vapula. Nous irons lui rendre visite sous peu. Mais d'abord Edgar se renseigne sur les opérations de police. Rien n'est mentionné. Le groupe se rend donc au Black Velvet. Des scellés judiciaires bloquent l'accès. Comme la discrétion est notre vertue (hum…), nous passons par derrière. Tout a été dévasté par l'incendie qui a suivi l'opération de police. Par terre traînent des douilles de pistolets et de fusils. Nous fouillons plus avant. C'est ainsi que nous découvrons par terre un permis de conduire au nom de Gérard Malard. Notons que pendant toute la fouille Edgar et Andras dégustent de délicieuses glaces. Oui certes ça n'a aucun rapport avec l'aventure mais il ne faut pas gacher la nourriture quand même. Nous poursuivons nos investigations au sous-sol où nous y découvrons un passage fermé. Edgar va-t'il réussir ? OUI !!!! C'est un bureau caché qui est resté préservé des flammes. Un ordinateur trône sur la table. Nous le ramenons au centre de tri. Andras parvient à faire sauter le mot de passe. Celui-ci contient des rapports de missions classiques. Rien d'exceptionnel qui pourrait attirer notre attention.
Nous contactons le dernier survivant connu du Black Velvet, Régis Bastide (à ne pas confondre avec le Régis souffre douleur de Martial) pour l'interroger sur les dernières missions de son groupe. Tout de suite, ce charmant et sympathique personnage se présente sous son meilleur jour : c'est à dire un gros con. Andras et lui se disputent mais les autres calment la situation. Les deux plus récentes opérations concernaient une mission de drogue et une autre de casse-gueule contre un groupe d'anges bikers dans un bar : la Boucherie. Cet endroit n'est pas connu dans la database. Mais au vue de ce qui s'est passé, cela ressemble en premier abord à une expédition punitive des anges.
Nous nous intéressons ensuite à Gérard Malard. Une rapide enquête sur lui ne nous apprends rien de plus. C'est un gars ordinaire d'une cinquantaine d'années au mauvais endroit au mauvais moment. Néanmoins c'est un témoin occulaire de la scène aussi peut-il nous appprendre des choses intéressantes. Il nous décrit les aggresseurs. Il y avait plusieurs flics en manteaux gris, quelques gars avec le crâne rasé, quelques autres habillés en style maffia, et enfin leur chef, un type au look 1920, avec chapeau feutre, gabardine, et fusil a pompe. Hum… Un peu trop propre sur lui pour être malhonnète ce gars là.
Première enquête à la Boucherie. Extérieurement, cela ressemble étrangement à vraie une boucherie, si ce n'est que deux motos sont garées devant. Martial décide de crever leurs pneus pour bien commencer. C'est à ce moment là qu'un motard sort du bar complètemennt ivre. S'ensuit un pugilat entre l'ivrogne et Martial, combat très pathétique en soit, à la stupeur des compagnons d'arme de notre démon. Et oui, sans sa hache Martial n'est plus aussi tranchant… (CC moyenne). Terrible désillusion… Mais le combat est néanmoins gagné. Oui, car ne l'oublions pas, Martial reste quand même une bonne grosse brute démoniaque… Le motard dépité rentre dans le bar chercher du réconfort auprès de ses frères de roues. Cinq preux et fiers balourds en ressortent, prêts à venger l'honneur de leur frère à tricycle. Aucun problème. Martial transforme la donne en épreuve de force, spécialité où il est très fort (sans mauvais jeu de mots). Il s'empare d'une des motos et, tel un champion olympique biélorusse de lancer de poids, la jette sur les bikers. Quatre d'entre eux s'écroulent, le dernier prend ses jambes à son cou. Le chemin nettoyé nos trois démons rentrent dans le bar. Andras et Edgar commencent l'interrogatoire des personnes présentes. Ils optent pour la technique dite de la baffe d'Obélix (c'est-à-dire beaucoup de baffes et peu de questions). Martial reste dans l'entrée pour empêcher les fuites, et éventuellement réorienter les personnes étourdites vers les interrogateurs. Mais les gars ne savent rien. Tant pis… Outré de s'être déplacé pour rien, Edgar fait la caisse du bar à titre de dédommagement. Il en retire 500 Euros. Quelle misère… Le racket n'est plus ce qu'il était.
Aucune trace du bonhomme en gabardine dans la database. Mais cette histoire rappelle quelque-chose à Monsieur Fabien. Il téléphone à ???? Gérald ??? qui nous fournit une carte de la bibliothèque municipale de Massy-Palaiseau (membre n°666). Il nous faut demander Carmen (démone de Malfas). Celle-ci appartient à l'Aphte, une organisation un peu border line issue des service de Malfas dont le but est de semer la discorde et le chaos. Bien sûr tout ceci est ultra-secret (avec un nom pareil, ils n'allaient pas le crier sur tous les toits : "Je suis un Aphte ! Je suis un Aphte !"). Bref, Carmen nous conduit dans un lieu secret de la bibliothèque où nous pouvons accéder aux bases de données de l'organisation. Celles-ci sont en libre accès du moment que l'on possède une carte de membre. Nos recherches nous conduisent à un groupe de soldats de Dieu appelé les Incorruptibles, dont leur chef, un Laurent débutant, ressemble traits pour traits à notre boyscout. Trois autres soldats composent habituellement le groupe. Leur dernière planque connue est un entrepôt de la zone industrielle de Buc. Soit… Nous irons passer le balai là-bas.
Mais avant de partir, il serait bête de ne pas profiter d'une si belle source de renseignements que celle offerte par la base de données de l'Aphte. (Je connais un MJ qui n'avait pas prévu le coup !!!!) Après de petites recherches pour obtenir des détails croustillants sur nos connaissances habituelles, nous regardons comment notre groupe est perçu en haut-lieu. "Efficace mais peu discret…" Nous ne pouvons décemment pas laisser de telles inepties sur le réseau. Aussi Andras rectifie-t'il la chose en supprimmant le disgracieux "peu" de la précédente phrase. Par la même occasion, nous supprimons le malus "Sous le regard d'Andromalius". Cela est normalement extrêmement difficile à réaliser sans donner l'alerte. Mais à "666" rien d'impossible. :-)
Nous partons pour le hangar. Martial passe par derrière. Edgar et Andras s'occupent de l'avant. Entrée simultanée fracassante. Les Incorruptibles sont là, armés de mitraillettes. C'est l'heure des comptes et on paie en litres de sang. Un rictus avant la bataille, et c'est le duel entre Martial et Eliot. L'arme bénite de l'ange fait des ravages à courte portée. Mais la cuirasse du démon est épaisse. Seules deux coups légers atteindront le Baal en fureur. A l'inverse celui-ci étrenne ses nouveaux pouvoirs martiaux. Trois coups de hache suffiront pour renvoyer ad patres l'impudent. Hélas pour nos valeureux guerriers, la mitraillette bénite disparaît avec son propriétaire. Edgar découvre que les armes automatiques à bout portant sont très douloureuses. Heureusement Andras est là pour veiller, et ne fait qu'une bouchée des trois soldats. (bon un peu plus qu'une bouchée en vérité car le combat ne fut pas aussi lyrique que ça, mais c'est la version pour l'administration).
Nous fouillons la planque, satisfait de notre mission encore une fois rondement menée. Il n'y a plus qu'à toucher nos récomp…. Comment ? Ce n'est pas finit ? Ah… Autant pour moi !
Mais quel est donc cette étrange missive par terre ? Comment diantre ? Une offensive combinée de Laurent, Michel et Daniel sur le Quartier Latin ? Enfer !!! Mais c'est tout bonnement scandaleux !!! Quel manque de fair-play !!! Mais que fait la police ?
Plat de résistance… 2e service |
L'heure est grave. L'analyse des documents récupérés est formelle. Une offensive angélique, baptisée Opération Nuit Bleue, est en préparation. Elle regroupera les forces combinées de Laurent, Michel et Daniel. Son objectif ? Nettoyer le Quartier Latin de toutes présences maléfiques. La date ? Samedi prochain à 21h. C'est un test pour juger des capacités des forces démoniaques mais aussi une purification pure et simple de tout un quartier de Paris.
Hélas pour les démons, il n'y pas d'organe de commandement centralisé chez les forces du Mal. Aussi faut-il compter avec les desiderata de chacuns des protagonistes. Le temps de préparation est court. Nos jeunes amis n'ont pas le droit à l'erreur.
Premier point, prendre contact avec les différents groupes de démons opérant dans le quartier.
1) Les dealers de la Sorbonne. Leur chef Paulo, un démon de Nisroch, veut rester en-dehors de cette histoire. Il donne cependant un peu d'argent ainsi que dix hommes par solidarité. Ils quitteront le quartier avant l'attaque.
2) Les anthropophages du Boul Mich. Ce sont des Haagenti qui tiennent un restaurant ambiance delicatessen. Ceux-ci sont sûrs de leur puissance et préfèrent jouer en solo. Rien à en tirer malgré nos avertissements.
3) Les points de vente de glace. Ce sont 2/3 boutiques tenues par un familier de Nospherax, un vieux Samigina. Celui-ci coopère sans problème mais il a un peu la grosse tête. Il n'apporte qu'un modeste familier en renfort.
4) L'agence Penthouse 69 : réseau d'escort girls et de prostitution. Les studios et le siège social occupent tout un immeuble. Les directeurs, un démon de Scox et de Morax, veulent à tout prix défendre le site. Ils ont du mal à croire à l'urgence de la situation et veulent même au début continuer le business. Finalement ils acceptent de transférer temporairement leurs activites pour les mettre à l'abris. Ils fournissent deux gros démons Claude et Claude, ainsi qu'une dizaine d'hommes de mains de la mafia polonaise.
5) Les zombies sous les arènes de Lutèce. M. Fabien nous met en contact avec un Bifron du nom de Gustave qui va servir d'interprète avec eux. Il y en a une quarantaine prêt à servir. Ils serviront de chair à canon.
L'ensemble des combattants est regroupé aux studios Penthouse 69, lieu de résistance principal. Tous les autres sont abandonnés et piégés dans la mesure du possible. Les dealers de la Sorbonnes et les Haagenti se débrouillent de leur côté. Une stratégie est élaborée.
Pour empêcher la participation des forces de police humaines, plusieurs diversions sont mises en place. Dans l'heure précédent l'attaque, un attentat à la bombe touchera l'ambassade de Russie (posée par l'ambassadeur de Russie lui-même, j'ai nommé Andras von Buyten). Au même instant, Régis Bastide prendra les Galleries Lafayettes en otage. Pour ne rien laisser au hasard, le commissaire Edgar va organiser une bavure policière dans une banlieue chaude de Paris.
Pour contrer les forces d"assaut sous-terraines, outre le piégeage des passages et tunnels, De Profundis, une vieille connaissance de la première campagne, est mis à contribution. Il déclenchera un séisme à 21h05 qui fera s'effondrer tous les sous-terrains sur les ennemis (et sur les quelques malheureux zombies laissés là comme appât).
Grâce au réseau d'armes d'Edgar, les défenseurs sont largement pourvus en grenades et explosifs en tout genre. Même les zombies en sont équipés (au dernier moment pour éviter d'intempestives explosions). Ils pourront ainsi faire les kamikazes avant de succomber.
Les démons des quartiers périphériques restent sourds à nos appels. Nos essayons les contacts acquis au cours de nos péripéties. Ni Kronos ni Samigina ne répondent. Martial parvient à recruter six Baals de grade 1. Tout cela est bien léger au final. L'heure fatidique approche…
Sur les ondes nous entendons le resultat de nos diverses artifices. Au moins les policiers ne seront pas de la partie, c'est deja ca.
21h vient de sonner. Par les tunnels, de sourds bruits d'explosions parviennent jusqu'a nous. 21h05. Comme convenu avec De Profundis un seisme secoue la region parisienne. Une partie des sous-terrains s'effondre. En surface, la tension est a son paroxisme. Un appel de detresse nous parvient des Haagenti. Ceux-ci se sont pris une deculotte et demandent de l'aide. Il reste deux survivants. Trop tard, nous ne pouvons plus quitter notre position. Meme cafouillage pour les dealers. Ceux-ci ont trop tarde pour evacuer le quartier et sont tombes dans une ambuscade tendue par des Michels. Nous ne pouvons pas reparer les erreurs des autres. Tant pis. On verra ce qu'on pourra faire.
Ca y est. L'attaque des studios commence. Une vague de Laurents tente de nous submerger. La lutte est apre. Coups de hache, pouvoirs magiques, explosions, rafales, morsures…. C'est le chaos. Mais les demons soutiennent le choc. Les derniers anges sont acheves, les blesses demoniaques soignes. Aussitot, Martial, Edgar, Andras et quelque Baals sortent rejoindre les Haagentis et tenter de sauver ce qui peut encore l'etre. Mais il est deja trop tard. Le restaurant est devaste. Plus rien ne bouge a l'interieur. Pas de traces non plus des dealers, disparus corps et ames. Des groupes de Michels ratissent le quartier. Nous parvenons a les esquiver et regagnons les studios.
Il etait temps. Une nouvelle offensive se prepare. Des Michels s'appretent a porter l'estocade finale alors que nos forces sont deja amoindries. Nous resistons a l'extreme limite de nos force… Mais nous sommes victorieux… Il n'y a plus que de rares survivants parmis les demons.
Les pertes ont ete tres lourdes. Plusieurs des centres demoniaques ont ete perdus. Mais cependant le resultat est plutot positif. Les anges ont subis tout autant de pertes, si ce n'est plus, et ils n'ont pas atteint tous leurs objectifs. Le Quartier Latin n'a pas ete entierement nettoye. La hierarchie est donc satisfaite du resultat, surtout que tout a ete fait avec les forces sur place, sans gros renfort de l'administration. C'est donc une victoire a moindre frais pour elle. Une grande fete est donnee en notre honneur.
Mais alors que l'alcool coule a flot, voila que Lucifer apparait sur tous les ecrans.
- Les cocos, j'en ai marre de tout ce merdier. Ca me fatigue a la longue… Alors c'est decide je me barre…. Salut !